COURS LIMITÉ :
Plan de l'article
- A PLAGE DE DÉCLENCHEMENT : L’ordre « A trigger » permet à l’utilisateur d’acheter ou de vendre à partir d’un prix donné. En particulier, elle aide à se protéger contre un éventuel renversement des tendances. Il existe deux types d’ordre déclenché : — Les commandes « Un seuil de déclenchement » n’ont qu’une seule limite à partir de laquelle ils se transforment en commande « A tout prix ». — Les ordres « Une plage de déclencheur » ont une seconde limite qui fixe le maximum à ne pas dépasser en cas de achat, et le minimum en cas de vente.
- SEUIL DÉCLENCHEUR Une commande est appelée « plage de déclenchement » lorsqu’elle a 2 limites de prix : — À l’achat : la première limite définit le prix à partir duquel le bon de commande peut être exécuté. La seconde limite fixe le prix maximum au-delà duquel le client renonce à acheter — À vendre : La première limite fixe le prix à partir et en dessous duquel l’ordre de vente peut être exécuté. La seconde limite fixe le prix minimum au-delà duquel le client renonce à vendre
UN COURS AFFECTÉ La commande « Prix Limitée » a un prix de vente minimum et un maximum pour l’achat. Les commandes de ce type ne sont pas exécutées tant que le prix n’est pas inférieur à leur limite d’achat ou supérieur à leur limite de vente. Ce type d’ordre permet de contrôler le prix d’exécution, mais son exécution peut être partielle.
Une commande est dite « en cas de succès » lorsqu’elle est exécutée au prix correspondant à la limite de prix spécifiée par le principal UN DÉCLENCHEUR :
Lire également : Qu'est-ce que le CAC 40 et comment est-il négocié ?
A PLAGE DE DÉCLENCHEMENT : L’ordre « A trigger » permet à l’utilisateur d’acheter ou de vendre à partir d’un prix donné. En particulier, elle aide à se protéger contre un éventuel renversement des tendances. Il existe deux types d’ordre déclenché : — Les commandes « Un seuil de déclenchement » n’ont qu’une seule limite à partir de laquelle ils se transforment en commande « A tout prix ». — Les ordres « Une plage de déclencheur » ont une seconde limite qui fixe le maximum à ne pas dépasser en cas de achat, et le minimum en cas de vente.
SEUIL DÉCLENCHEUR Une commande est appelée « plage de déclenchement » lorsqu’elle a 2 limites de prix : — À l’achat : la première limite définit le prix à partir duquel le bon de commande peut être exécuté. La seconde limite fixe le prix maximum au-delà duquel le client renonce à acheter — À vendre : La première limite fixe le prix à partir et en dessous duquel l’ordre de vente peut être exécuté. La seconde limite fixe le prix minimum au-delà duquel le client renonce à vendre
Une commande est dite « au seuil de déclenchement » où elle n’a qu’une limite de prix à partir de laquelle elle se transforme en commande « à n’importe quel prix » à acheter au prix fixe et au-dessus de ce cours à la vente au prix fixe et en dessous de ce cours Ce type de commande assure une exécution complète mais ne vous permet pas de contrôler le prix. À N’IMPORTE QUEL PRIX : La commande « A tout prix » a priorité sur toutes les autres commandes. Le client est assuré de l’exécution complète dès que la valeur est citée, mais il ne contrôle pas le prix. À l’ouverture, l’ordre est exécuté lors de l’ouverture. En session, l’ordre sert autant de limites que nécessaire jusqu’à ce que la quantité désirée soit exécutée. ACTIF : Il s’agit de toutes les ressources qu’une entreprise utilise pour exploiter (immobilisations, stocks, créances, etc.). ACTION : Une action est une fraction de l’entreprise. Pour apprécier une action, il est nécessaire d’évaluer les perspectives de l’entreprise qui l’a émise et de tenir compte des effets de la situation économique générale. La croissance leur est bénéfique. Ils sont également touchés par les variations des taux d’intérêt. Un taux plus bas augmente les cours des actions, tandis que la hausse des prix diminue. ACTIONNAIRE :ASSEMBLÉE GÉNÉRALE L’actionnaire est copropriétaire de la société dans laquelle il a investi. Il participe aux assemblées générales, il est informé états de revenus, il reçoit un dividende. : Il existe 2 types d’Assemblée générale (AG) : L’Assemblée Générale Ordinaire (AGO), assemblée des actionnaires tenue au moins une fois par an par les sociétés pour l’approbation des comptes, la distribution des dividendes, la modification ou le renouvellement du conseil d’administration, la présentation du rapport annuel… L’Assemblée Générale Extraordinaire (AGE) : assemblée des actionnaires tenue pour prendre des décisions importantes (modifications des statuts, augmentation de capital, émission d’obligations…) ATTRIBUTION GRATUITE : Les sociétés attribuent souvent des actions gratuites réservées exclusivement à d’anciens actionnaires. Cela revient à répartir le capital sur un plus grand nombre d’actions. À LA MEILLEURE LIMITE : Un ordre « To the best limit » n’impose pas de limite de prix. Dès son arrivée sur le marché, il permet d’obtenir le meilleur prix sans permettre sa maîtrise. Il est automatiquement transformé par l’ordinateur de devis en ordre « Cours limité » : — À l’ouverture, la commande devient « Cours limité » lors de l’ouverture. — En session, l’ordre devient « Course limitée » au prix de la meilleure offre sens inverse en attente. AUGMENTATION DE CAPITAL : Lorsqu’une entreprise a besoin de fonds, elle peut procéder à une augmentation de capital. Elle propose — généralement d’anciens actionnaires — de souscrire à de nouveaux titres à un prix en principe inférieur au dernier cours boursier. (voir droit d’abonnement) CRÉDIT D’IMPÔT : Les dividendes en actions françaises donnent droit à un crédit d’impôt. Le crédit d’impôt correspond à la moitié du dividende net versé par les sociétés. Il a été établi pour éviter la double imposition des dividendes, puisque la société était auparavant imposée sur ses bénéfices. Le crédit d’impôt doit être ajouté au revenu dans la déclaration de revenus de l’actionnaire. Le montant du crédit est alors déduit de l’impôt brut par le Trésor public. BÉNÉFICE : Le revenu brut d’entreprise est imposable à la suite de l’impôt sur les sociétés. La société décide lors de l’assemblée générale de la répartition de ce bénéfice net entre la distribution des dividendes aux actionnaires et l’incorporation de réserves dans les fonds propres. BILAN : C’est une image de la situation patrimoniale de l’entreprise à un moment donné, lorsque les entreprises ferment leurs comptes. Le bilan comprend l’actif et le passif d’une société. BLUE CHIP : Terme anglo-saxon désignant des valeurs très prisées par le grand public et donnant lieu à de grands volumes d’échanges. BON D’ABONNEMENT : Il donne le droit d’acheter une action à un prix fixe jusqu’à une date déterminée. PORTE-MONNAIE : La Bourse est un marché financier où vous pouvez acheter ou vendre des titres. Son exploitation est assurée par la filiale à 100 % Euronext Paris SA d’Euronext NV CAC40 :CAPACITÉ D’AUTOFINANCEMENT Les médias ne parlent jamais de la bourse sans se référer au CAC40. Lancé le 1er janvier 1988 avec une base fixée à 1000 points le 31 décembre 1987, le CAC40 est le baromètre de l’évolution des actions françaises et étrangères. Cet indice est une moyenne pondérée du prix de 40 valeurs choisies parmi les 100 premières capitalisations boursières françaises, c’est-à-dire que chaque titre a un poids relatif par rapport à la valeur marchande de l’ensemble de la société. Plus la société est grande, plus son évolution a une influence sur l’indice. : Excédent monétaire généré par la participation sur une période qui indique la capacité de l’entreprise à financer sa croissance. Il est généralement calculé en ajoutant des déductions d’amortissement et éventuellement des provisions de réserve au résultat. CAPITALISATION BOURSIÈRE : Valeur marchande Évaluation d’une société obtenue en multipliant le nombre d’actions de la société par leur cours des actions. Investissements à risque présentant des gains potentiels élevés, consistant en des participations dans des entreprises opérant en principe dans les technologies de pointe dans le secteur de la nouvelle économie. CAPITAL-RISQUE : Investissements à risque présentant des gains potentiels élevés, consistant en des participations dans des entreprises opérant en principe dans les technologies de pointe dans le secteur de la nouvelle économie. CAPITAUX COMMERCIAUX : Montant total des transactions effectuées. LEGES DE CAPITAL :ÉQUITÉ Total des sommes recouvrées par la société lors de son introduction en bourse. : Combiné avec le capital social, les primes d’actions, les réserves, les remboursements, les subventions à l’investissement et les dispositions réglementées. L’équité est légalement la garantie de tiers. CAPITAL SOCIAL : Toutes les contributions en espèces ou en nature faites par les associés soit au moment de la création de l’entreprise, soit au cours de la vie sociale des augmentations de capital. Au bilan, il représente la valeur nominale totale de toutes les actions émises. CECEI (Comité des établissements de crédit et de l’investissement Entreprises) : Ce comité a pour fonction de prendre des décisions ou d’accorder les autorisations prévues dans la les exigences législatives ou réglementaires applicables aux établissements de crédit. Elle accorde ou retire l’autorisation nécessaire aux entreprises d’investissement (à l’exception des sociétés de gestion de portefeuille) et aux établissements de crédit pour qu’ils puissent fournir des services d’investissement. CERTIFICAT D’INVESTISSEMENT (CI) CHIFFRE D’AFFAIRES : Il s’agit d’une action provisoirement distincte de son droit de vote. L’action peut être reconstituée intégralement, soit par l’achat du certificat par le titulaire d’un droit de vote, soit par l’achat du droit de vote par le titulaire d’un certificat. Somme des ventes de biens, services et produits manufacturés, ainsi que les ventes de produits intermédiaires et les travaux d’étude. Le chiffre d’affaires mesure l’activité de l’entreprise. CHIFFRES CLÉS : Les « chiffres clés » permettent d’évaluer rapidement la santé de l’entreprise sans avoir de procéder à un examen long et parfois inutile de tous les comptes présentés. Il s’agit notamment de l’évolution du chiffre d’affaires, des bénéfices et des investissements. Les grandes sociétés cotées sont utilisées pour illustrer ces « chiffres clés » dans leurs rapports annuels qui deviennent ainsi plus accessibles aux actionnaires individuels. CODE SICOVAM : Il s’agit d’un code à 5 chiffres trouvé dans toutes les revues financières publiant une cote de valeur. L’indication de ce code identifie sans ambiguïté la valeur à négocier. COLLECTIONNEURS DE COMMANDE : Ce sont des intermédiaires financiers qui ne sont pas membres d’Euronext Paris SA. Ils sont chargés de transmettre les ordres de leurs clients à un négociateur. COMMISSION BOURSIER : la COB assure la régularité des transactions financières et des opérations des investisseurs. Elle dispose également d’un droit de contrôle sur les intermédiaires des marchés financiers. COMPENSATION OU COMPENSATION : Échange par les institutions financières de créances réciproques résultant dans le règlement du solde. Sur les marchés organisés, la compensation est effectuée par une compensation. ESPÈCES : Il s’agit d’un mode de négociation par lequel les achats et les ventes sont réglés immédiatement après la conclusion de la transaction. Depuis le 25 septembre 2000, il s’applique à tous les marchés. COMPTE DE PROFITS ET PERTES : Le compte de profits et pertes décrit le flux des opérations effectuées au cours de l’année qui donnent lieu à un résultat ou à un manque à gagner. CONSEIL DES MARCHÉS FINANCIERS : Il s’agit d’un organisme professionnel créé par la loi du 2 juillet 1996 et remplaçant le Conseil de la Bourse et le Conseil du marché à terme. Il comprend 16 professionnels (dont 3 représentants d’actionnaires et 3 représentants des investisseurs) et énonce les principes généraux de l’organisation du marché et les règles d’éthique à respecter par les parties prenantes. Il est responsable des offres publiques (achat, échange et déménagement). CONTINU : Dans un marché opérationnel, tout nouvel ordre provoque immédiatement une nouvelle liste s’il y a des ordres de sens inverse compatibles. Lorsqu’il n’y a pas de contrepartie, la commande est enregistrée et mise en attente à sa limite sur la feuille de marché. CITATION : C’est l’établissement du cours en répondant aux offres les plus vendues avec les meilleures offres à acheter. Sur les marchés gérés par Euronext Paris SA, la cotation est automatiquement fournie par le système informatique NSC. CITATION DIRECTE : C’est un mode d’introduction en bourse. Un prix minimum est fixé à l’ouverture de la procédure. Le prix final est basé sur la demande de titres. COTE DES STOCKS : Liste des prix des titres et de tous les autres produits négociés chez Euronext Paris SA. COUPON : Il s’agit d’intérêts payés annuellement au titulaire d’une obligation. COURS : C’est le prix d’une action à un moment donné. Sur les marchés gérés par Euronext Paris SA, il est établi par l’ordinateur NSC système. COUVERTURE FINANCIÈRE :CLIENTS CLIENTS La couverture représente une fraction du montant d’une transaction étiquetée en « règlement différé » et sert de garantie pour faire face à la volatilité et au risque de marché. La couverture, en verrouillant une partie seulement de la transaction, génère un effet de levier. Afin de respecter les règles de couverture, votre intermédiaire vous demandera de disposer d’une provision à concurrence d’un minimum de 20% du montant de votre engagement en liquidité ou en OPCVM monétaire, ou 25% en obligations ou en OPCVM obligataire ou 40% en actions ou actions d’OPCVM. Ces proportions sont des minima, que votre intermédiaire peut décider unilatéralement d’augmenter. Votre couverture est réajustée en permanence en fonction de la passation de vos commandes. :CRÉDIT DES FOURNISSEURS Montants dus à l’engagement par ses clients : Crédit accordé à la société par ses partenaires commerciaux. CRIS, PANIER : Dans le passé, les négociateurs se sont réunis à la vente aux enchères autour le panier. Depuis 1986, ce système traditionnel a été remplacé par le système informatique de l’ACC puis du NSC qui a automatisé la notation. La poubelle a été démantelée en juillet 87. CROISSANCE ÉCONOMIQUE : Il s’agit de la variation en pourcentage du produit intérieur brut (PIB). DAX 30 : Indice Stock Square de Francfort. Il est basé sur les 30 premières valeurs en termes de capitalisation boursière et de volume des transactions. DEMANDE Sur une feuille de marché, les bons de commande sont affichés à gauche indifféremment sous le nom « ACHAT » ou « DEMANDE » et à droite les commandes client indifféremment sous le nom « VENTE » ou « OFFRE ». DÉMATÉRIALISATIONDETTE Depuis le 3 novembre 1984, les titres français ont cessé d’être matériellement représentés par des titres imprimés. Les titres n’existent plus sur papier. Ils sont maintenant simplement inscrits sur un compte de titres ouvert par le détenteur auprès de son intermédiaire financier. La compensation des comptes de titres est effectuée par EUROCLEAR. :DETTE À COURT TERME Montant dû par un débiteur à son créancier. Dans une entreprise, ils sont classés comme des dettes financières, des dettes d’exploitation et des dettes non opérationnelles. :DETTE À LONG TERME Dette d’une durée inférieure à un an. :DETTE FINANCIÈRE Dette de plus de 5 ans en France (plus d’un aux Etats-Unis ou au Royaume-Uni). :DISPONIBILITÉ BANCAIRE Les dettes financières à court terme comprennent les effets à payer et les crédits bancaires à court terme. Les dettes financières à long et moyen terme comprennent les emprunts auprès d’institutions financières, les obligations et les contrats de crédit-bail. : Le montant des fonds liquides détenus par une entreprise. DIVIDENDE : Il s’agit de la partie du revenu net d’une société distribuée à l’actionnaire. Un crédit d’impôt est attaché au dividende. DIVISION (scission) : Une entreprise peut décider de diviser le valeur nominale de ses actions. Dans ce cas, le nombre d’actions constituant le capital se multiplie dans la même proportion. DONNÉES DE MARCHÉ Les données de marché sont des informations diffusées par Euronext et relayées par les professionnels des rediffuseurs. Les plus courants sont les prix, les titres et les volumes de capital, les plus élevés et les plus bas de la session… DOW JONES : 1) Indice boursier de New York Square. Il correspond au prix moyen de 30 titres industriels cotés à la Bourse de New York (NYSE). 2) Agence d’information économique et financière des États-Unis. DROIT D’ATTRIBUTION : Lors de l’attribution gratuite de nouvelles actions, l’ancien actionnaire libère le droit d’attribuer chacune des actions détenues par l’ancien actionnaire. Ayant des droits, l’ancien actionnaire obtient une ou plusieurs actions gratuites. DROIT D’ABONNEMENT : En cas d’augmentation de capital, un droit de souscription est attribué à partir de l’ancienne action. Avoir ‘n’ droits, l’ancien actionnaire peut acquérir une ou plusieurs nouvelles actions au prix fixé dans les conditions d’émission. DROIT DE VOTE LEVIER : Un droit de vote est attaché à chaque action ordinaire. Il donne la possibilité de voter aux assemblées des actionnaires. Lorsque les statuts le prévoient, le droit de vote peut être doublé pour ceux qui ont détenu leurs titres depuis au moins deux ans. Les actions de dividendes prioritaires et les certificats de placement sont privés du droit de vote. :ÉMETTRE DES PARTAGES Mesure du gain attendu d’une transaction financière par rapport à l’investissement de base. Dans la pratique, nous parlons de l’exploitation à effet de levier. Le Service de Paiement différé vous permet d’utiliser un levier maximum de 5 (avec 100€ vous pouvez acheter 500€). Bénéficiez de gains quintuplés, mais peut également cinq fois les pertes. POUR : Créer et offrir des titres sur le marché financier pour fournir à l’émetteur de nouveaux fonds. Une émission d’actions peut prendre plusieurs formes, offre de prix ferme (OPF), offre de prix minimum (OPM), placement privé avec un nombre limité d’investisseurs. ENTREPRISE D’INVESTISSEMENT : Selon la loi du 2 juillet 1996, les entreprises d’investissement sont des sociétés exerçant principalement des activités de services d’investissement (négoce, gestion pour le compte de tiers, intermédiation). Les sociétés boursières sont des entreprises d’investissement. ÉTABLISSEMENT DE CRÉDIT : Personne morale qui exerce des opérations bancaires comme une profession habituelle. EURONEXT : 1ère bourse paneuropéenne issue de la fusion des bourses d’Amsterdam, de Bruxelles, de Lisbonne et de Paris. Euronext est une société de droit néerlandais. Pour des raisons réglementaires (y compris cotation et OPA/OPE), les quatre sociétés du marché, aujourd’hui filiales à 100% d’EURONEXT NV et rebaptisées Euronext Amsterdam, Euronext Brussels, Euronext Lisbon et Euronext Paris, demeurent. Euronext NV possède également 100% d’EURONEXT LIFFE dédiée aux marchés des produits dérivés. Ils constituent quatre portails permettant aux émetteurs, aux intermédiaires et aux investisseurs d’accéder à un marché dont l’unification est effectivement unifiée. FCP : Le Fonds commun d’investissement est un portefeuille de titres géré par un professionnel et offert par une institution financière ou une banque. L’abonné, qui détient l’équivalent d’une tranche de portefeuille, est actionnaire. L’évaluation du CPF se fait sur une base hebdomadaire. FICHE DE MARCHÉ : Tout au long d’une session de négociation, les ordres de même valeur sont classés dans ce qu’on appelle une « feuille de marché ». Ce tableau comporte deux colonnes Achat et Vente. Chaque nouvel ordre entrant est classé dans la colonne correspondante à l’aide de la règle de prix, puis à la limite égale à la règle de temps. Les meilleures offres et demandes apparaîtront alors en haut des colonnes. FIXATION OU FIXATION : Il s’agit d’une méthode de calcul du prix des titres. Après une période au cours de laquelle les ordres sont accumulés dans une feuille de marché sans aucune transaction, Le NSC compare le cumulatif. Pour chaque limite de la feuille de marché, le système ajoute les quantités cumulées dans chaque colonne Achat et vente. L’ordinateur compare ensuite les cumules de chaque colonne pour établir la limite permettant d’échanger le plus grand nombre de titres. Cette limite devient alors le prix de la valeur et tous les titres inclus dans le cumul sont immédiatement échangés à ce prix. FLOTTANT : Fraction du capital d’une société publique. FOOTSIE (FTSE) : London Square Index calculé à partir de la valeur marchande de 100 titres représentant environ 70 % de la capitalisation boursière totale. FONDS PROPRES : Il s’agit du total des actifs détenus par une société moins toutes ses dettes. GESTIONNAIRE DE FONDS : Il est, au sein d’une société de gestion, d’une compagnie d’assurance ou d’une banque, responsable de la gestion d’un ou de plusieurs fonds communs de placement ou SICAV, selon la stratégie d’investissement définie par son institution. IMMOBILISATIONS CORPORELLES : Immobilisations comprenant l’ensemble des investissements industriels de l’entreprise (construction, équipement, installations techniques). IMMOBILISATIONS INCORPORELLES : Immobilisations comprenant des éléments inhomogènes du bilan tels que les frais d’établissement, les frais de recherche et de développement, les brevets, les licences, les marques et le commerce des fonds. IMMOBILISATIONS FINANCIÈRES :IMPÔT SUR LES SOCIÉTÉS (I.S.) Immobilisations qui comprennent les titres de participation, les prêts, les capitaux propres à recevoir et d’autres titres fixes et créances tels que les dépôts et les obligations inscrits au bilan. : Impôt sur les bénéfices des sociétés INDEX : Les indices mesurent la performance d’un marché. Le plus célèbre d’entre eux, le CAC 40, est basé sur un échantillon de 40 titres français et étrangers. Pour compléter l’indice CAC40, Euronext Paris SA a lancé d’autres indices tels que SBF 120, SBF 250. Ils travaillent comme des poupées russes. SBF 120 : Lancé le 8 Décembre 1993, l’indice SBF 120 est composé des 40 valeurs de l’indice CAC 40, plus 80 des valeurs les plus liquides du premier marché. Il est diffusé et calculé continuellement depuis le 18 avril 1994. SBF 250 : Il complète la gamme des indices Euronext Paris SA. Il comprend les valeurs de l’indice CAC 40 et de l’indice SBF 120. Il est représentatif de tous les secteurs de la notation. Il est calculé deux fois par jour. MIDCAC. Lancée le 12 mai 1995, elle permet de mesurer l’évolution spécifique des valeurs moyennes. Il est calculé deux fois par jour. Enfin, le Second Market Index, lancé en septembre 1996, permet aux investisseurs de mesurer l’évolution de ce marché. Contrairement aux autres indices, l’indice Second Market a un échantillon ouvert, c’est-à-dire susceptible de varier. Sa base a été fixée à 1000 au 31 décembre 1990 pour les indices SBF 120, SBF 250 et MIDCAC. INTERMÉDIAIRE FINANCIER : Désigne les professionnels vers lesquels les investisseurs sont dirigés. Ces intermédiaires effectuent différents métiers en fonction de leur statut (négociateur, conservateur, collecteur, émetteur…) ITCCA et ITCAC50 : Le 29 mars 2000, Euronext Paris SA a lancé deux indices technologiques transversaux (dont la première, la deuxième et la nouvelle valeur de marché), un indice ITCCA important et un indice compact ITCAC50. Ces outils permettent de mesurer la croissance de la nouvelle économie et le poids des valeurs technologiques cotées sur les marchés gérés par Euronext Paris SA. Ils sont calculés deux fois par jour avec une histoire remontant au 1er janvier 1999 et une base 1000 au 31 décembre 1998. INVESTISSEMENTS : Acquisition d’usines, de biens d’équipement… pour produire des biens et générer des profits futurs Acquisition de titres en vue de retirer le bénéfice futur de leur vente ultérieure. LIQUIDATION : Les transactions mensuelles du service de règlement différé (SRD) sont périmées. Le jour de liquidation est fixé à la cinquième session d’échange avant la fin du mois civil. Le cette date, les opérateurs doivent délier leurs positions (en position vendeur : livraison de titres et dans la position d’acheteur : règlement en espèces). Les opérateurs qui ne peuvent pas ou ne souhaitent pas délier leurs positions peuvent demander à leur intermédiaire de prolonger leurs positions jusqu’au jour de la prochaine liquidation. LIQUIDITÉ : Caractéristique d’un produit ou d’un marché financier lors de l’achat ou de la vente des transactions peut être effectuée sans provoquer une trop grande variation par rapport au prix de la dernière transaction. MARCHÉS NON RÉGLEMENTÉS : Le marché libre est un marché non réglementé. Sur ce marché, les valeurs mobilières ne sont pas soumises à une procédure d’admission et leurs émetteurs ne sont pas soumis à des obligations d’information. L’actionnaire individuel doit faire preuve d’une grande prudence lorsqu’il intervient dans un marché non réglementé. MARCHÉ RÉGLEMENTÉ :MARGE COMMERCIALE La qualité d’un marché réglementé est attribuée aux contrats dont la réglementation assure le fonctionnement régulier des négociations. Ces règlements concernent notamment les conditions d’accès au marché et d’admission à la cotation, l’organisation des transactions, les conditions de suspension des négociations et les procédures d’enregistrement et de publicité des négociations. En France, les marchés réglementés comprennent le Premier Marché, le Second Market et le Nouveau Marché. : Dans les entreprises commerciales, la différence entre les ventes de biens et le coût d’achat des biens vendus. MATIF (MARS DU TERME INTERNATIONAL DE LA FRANCE) : Créé en 1986, Matif est un marché réglementé d’Euronext Paris SA traitant des produits dérivés (contrats à terme et contrats à terme) sur les taux d’intérêt et les biens. Ce marché est maintenant entièrement informatisé, il fonctionne en continu de 8h à 22h (les heures peuvent varier en fonction des produits). LES MEMBRES DE LA BOURSE : Les intermédiaires financiers (banques et sociétés d’investissement) ont choisi d’être membres d’Euronext pour exécuter les ordres de leurs clients là-bas. MOINS DE VALEUR : Il s’agit de la perte subie lors de la vente d’un titre. MONEP (PROMENADE DES OPTIONS NÉGOCIABLES) : Ouvert en 1987, Monep est un marché réglementé d’Euronext Paris SA traitant de dérivés (options et contrats à terme) sur actions et indices d’actions. Ce marché est entièrement informatisé, il fonctionne en continu de 8h à 22h (les heures peuvent varier en fonction des produits). MAJUSCULE MULTIPLE : Il s’agit de la relation entre le cours de l’action et le bénéfice par action. Il est également appelé PER (Ratio de gain de prix). NÉGOCIATEURS : Ce sont des intermédiaires financiers membres d’Euronext. Ils exécutent les ordres reçus de leurs clients, des établissements de collecte des commandes ou des émetteurs de commandes. NIKKEI 225 : Tokyo Square Stock Index calculé à partir de prix de 225 valeurs. NOMENCLATURE SECTORIELLE : Euronext Paris SA a défini un classement des secteurs économiques sur lesquels l’indice SBF250 est basé. Cette nomenclature est composée de 3 grands secteurs (valeurs industrielles/services/sociétés financières) et est regroupée dans 12 secteurs économiques eux-mêmes formés de 38 secteurs d’activité. NOUVEAU MARCHÉ Le nouveau marché est un marché réglementé créé en mars 1996 pour la cotation des sociétés à croissance rapide NOUVELLE ÉCONOMIE : Cette appellation couvre toutes les entreprises présentes dans des secteurs maîtrisant des technologies à très forte croissance qui sont également regroupées sous l’acronyme TMT (Telecom Media Technology). NSC : À partir de 1986, les techniques traditionnelles de cotation aux enchères ont été progressivement abandonnées au profit d’un système moderne de cotation assistée par ordinateur appelé NSC. Ce système, désormais généralisé à toutes les valeurs, gère le devis, alimente Relit le système de paiement de livraison et diffuse l’information en temps réel. OBLIGATION L’obligation est la reconnaissance des dettes. L’Etat, les pouvoirs publics et les grandes entreprises émettent des obligations. L’emprunteur s’engage à payer des intérêts annuels lors de l’émission. OBLIGATIONS REMBOURSABLES DE CAPITAUX PROPRES (ORA) : Il s’agit d’obligations qui, à l’échéance, seront obligatoirement remboursées par l’attribution des actions de la société émettrice, à une parité définie lors de l’émission. OFFRE Sur une feuille de marché, les bons de commande sont affichés à gauche sous le nom « ACHAT » ou « DEMANDE » et à droite les commandes client indifféremment sous le nom « VENTE » ou « OFFRE ». OFFRE À PRIX FIXE (OPF) : Il s’agit d’une procédure d’introduction en bourse qui établit la quantité et le prix unique des titres à vendre. OFFRE DE PRIX MINIMUM (OPM) : Il s’agit d’une procédure d’introduction en bourse. La quantité est fixée ; le prix dépend de la demande et des exigences du vendeur. OFFRE PUBLIQUE D’ACHAT (TAB) ou OFFRE COMMERCIALE (OPS) :OFFRE PUBLIQUE DE RETRAIT ( Lorsqu’une société veut racheter une société cotée en bourse, elle peut offrir un prix d’achat unique pour tous les titres apparaissant (rachat). Si la société acquéreuse est elle-même cotée, elle peut proposer ses propres actions en compensation pour titres présentés (OPE). RPT) : Procédure permettant, dans une société dont les actions sont négociées sur un marché réglementé, le retrait d’actionnaires minoritaires, notamment lorsque les actionnaires majoritaires y détiennent une certaine fraction des droits de vote. Le Conseil des marchés financiers et la commission des opérations de change réglementent la mise en œuvre et la conduite de cette procédure. OPCVM : Engagement de placement collectif en valeurs mobilières. Le terme couvre la SICAV et la FCP. Dans les deux cas, l’économiseur détient une part des valeurs gérées par l’organisation. COMMANDE : Pour acheter ou vendre des titres sur des marchés gérés par Euronext Paris SA, vous devez passer une commande qui doit inclure : — des indications générales telles que : la signification de l’opération (achat ou vente), le nom de la valeur, la quantité de titres, le code sicovam de la valeur, — une indication de validité, c’est-à-dire le jour où l’ordre non exécuté doit être retiré du contrat, — un libellé qui permet la préférence, selon ses attentes, le prix, la quantité ou la vitesse d’exécution (Exemples de formulation : « Prix limité », « Au meilleur plafond », « A tout prix », « Un seuil de déclenchement » et « Une plage de déclenchement »), — éventuellement la méthode de règlement SRD. PASSIFS : Ce sont toutes les ressources à la disposition de l’entreprise (capital apporté par les actionnaires, fonds prêtés par les banques…). VALEUR AJOUTÉE : c’est le gain de la vente d’un titre. POSITION Dans le cadre du Service de règlement différé (SRD), la position à tout moment correspond à l’évaluation des titres achetés ou des titres vendus. Le jour de la liquidation est fait la différence entre la position des titres à l’achat et la position des titres à vendre. Si l’évaluation des titres à achat est supérieur à l’évaluation des titres à la vente, il est appelé la position « acheteur », inversement si l’évaluation des titres à l’achat est inférieure à l’évaluation des titres à la vente, il est appelé la position « vendeur » PREMIER MARCHÉ :PRIX DE COÛT DE VENTE Le premier marché est le marché réglementé sur lequel les titres des plus grandes sociétés sont négociés. Les entreprises sont tenues d’introduire au moins 25 % de leur capital sur le marché. :AVERTISSEMENT DE PROFIT Prix qui inclut le prix d’achat des marchandises ainsi que les frais d’achat accessoires (droits de douane, frais de transit accessoires…) Cette expression anglo-saxonne signifie « mise en garde sur les bénéfices » Cette pratique consiste, de la part d’une société cotée, à avertir le marché que les résultats seront en deçà des attentes des analystes et des investisseurs. RAPPORT ANNUEL : Un coté en bourse société doit publier un rapport annuel pour informer ses actionnaires. Le rapport annuel comprend toujours une partie financière composée d’un bilan, d’un compte de profits et pertes et d’une annexe donnant les clés de lecture. RÈGLE DE TEMPS : Les commandes suivent deux règles de priorité : d’abord par la règle de prix, puis par la règle de temps. La règle de temps s’applique lorsque deux ordres de la même direction et du même prix peuvent être exécutés : le premier arrivé a priorité. RÈGLE DE PRIX : Les commandes suivent deux règles de priorité : d’abord par la règle de prix, puis par la règle de temps. La règle de prix s’applique lorsque deux ordres de la même direction peuvent être exécutés : celui qui offre le meilleur prix a priorité. Un bon de commande avec une limite de prix supérieure sera signifié avant les commandes libellées à des prix inférieurs. Inversement, un ordre de vente avec une limite de prix inférieure sera traité avant ceux limités à des prix plus élevés. REREAD : Il est un mécanisme pour le règlement de la livraison de titres entre financiers intermédiaires. Le résultat, géré par EUROCLEAR FRANCE SA, est réalisé de manière automatisée, par échange simultané de titres et de liquidités à la même date de valeur. Plusieurs cycles de traitement sont effectués tous les jours. EFFICACITÉ : Rendement net : ratio du dividende net sur le cours de l’action. Rendement brut : Rapport entre le dividende global (y compris le crédit d’impôt) et le prix de l’action. RÉSERVATION :RÉSULTAT D’EXPLOITATION La réservation est une procédure décidée par la société Marché lorsque la confrontation d’offres et d’applications sur une valeur ne peut que conduire à la notation d’un prix au-delà des variations autorisées. Les valeurs sont appelées « réservées », le prix auquel elle intervient et le moment de la reprise de la cotation font l’objet d’informations sur l’ensemble du marché. :FINANCIER RÉSULTAT Résultat sur les opérations de l’entreprise. Il est indépendant de la politique financière de l’entreprise. :RÉSULTAT EXCEPTIONNEL Différence entre les revenus financiers et les charges financières dans l’état des profits et pertes. :RÉSULTAT NET Différence entre produits exceptionnels et charges exceptionnelles. : Revenu égal à la somme du revenu courant avant impôt et du revenu exceptionnel, déduction faite de la participation des salariés et des avantages fiscaux. EXAMEN COMPTABLE OU AUDIT COMPTABLE L’examen comptable ou l’audit consiste à examiner et à vérifier les comptes d’une entreprise. Cet examen doit évaluer les pratiques comptables et les estimations utilisées pour le processus comptable. L’examen annuel est effectué par un auditeur qui approuve et certifie les méthodes et les comptes. Pour une transaction particulière (IPO), l’intervention d’une entreprise supplémentaire peut être nécessaire. RISQUE : Indépendamment des dettes contractées par la société, le risque de l’actionnaire est limité à contribution. C’est le principe des sociétés de capitaux. SESSION DE BOURSES : La tenue d’une session boursière dépend du groupe de cotation auquel appartient chaque valeur. La Bourse de Paris a regroupé les titres en fonction de leur liquidité. Les valeurs les moins liquides sont échangées lors de la fixation, tandis que les valeurs les plus échangées sont traitées en mode mixte : Le jour commence par une pré-ouverture de 7:15 à 9 heures. Les commandes s’accumulent sans aucune transaction. A 9 heures, l’ordinateur confronte toutes les commandes et détermine le cours d’ouverture par une fixation. De 9h à 17h25, le marché fonctionne en continu. À 17h25, l’ordinateur suspend le devis tout en accumulant les commandes jusqu’à 17h30, où un nouveau devis à la fixation fixe le dernier cours de la journée. DEUXIÈME MARCHÉ : Le Second Market est un marché réglementé créé en 1983 pour accueillir des entreprises de taille moyenne. Les entreprises sont tenues d’introduire 10% de leur capital dans le marché SECTEUR D’ACTIVITÉ : Le domaine d’activité économique dans lequel se trouve une entreprise (distribution, alimentation, construction) a une influence décisive sur l’évolution du prix des actions de cette entreprise, c’est pourquoi les professionnels du marché déterminent les secteurs d’activité qui permettent de créer des outils de référence. SICAV :EUROCLEAR FRANCE SA : Il s’agit d’une société dotée d’une entité juridique distincte dont le seul but est de gérer un portefeuille de titres pour le compte de ses actionnaires qui peuvent souscrire des actions ou se faire rembourser quotidiennement les actions qu’ils ont souscrites sur la base de la valeur nette d’actif du portefeuille. Le 10 janvier 2001, EUROCLEAR FRANCE SA est née de la fusion de SICOVAM SA et EUROCLEAR. EUROCLEAR FRANCE SA est le dépositaire central français et le gestionnaire du système de fixation/livraison. SOCIÉTÉS DE GESTION DE PORTEFEUILLE — S.G.P. :SOLVABILITÉ Il s’agit de sociétés d’investissement approuvées par le COB pour gérer portefeuilles de titres. Ils ne sont pas dépositaires titres et espèces de leurs clients. En raison de leur spécialisation, ils sont des intermédiaires privilégiés pour accéder aux marchés boursiers. : Elle reflète la capacité d’une personne ou d’une entreprise d’honorer ses engagements financiers. SRD (SERVICE DIFFÉREMMENT RÉGLEMENTÉ) :STOCKS Un investisseur qui souhaite reporter le règlement ou la livraison de sa transaction à la fin du mois passera une commande auprès de SRD pour les titres éligibles. Le négociateur portera la position de l’investisseur de J (date du transfert de propriété) jusqu’au dernier jour de négociation du mois. Ce service donnera lieu à une commission. Comme pour tous les frais perçus par les intermédiaires, la tarification est gratuite. : Produits de base, fournitures, produits courants et finis comptabilisés dans l’actif du bilan. SUSPENSION :TAUX D’INTÉRÊT La décision de suspendre la cotation est prise par la société de marché en cas de fluctuations trop importantes des prix le même jour ou en cas d’événements exceptionnels survenus dans la vie de l’entreprise, par exemple dans le cas d’offres publiques d’achat ou de PO. Toute suspension de cotation fait l’objet d’un avis publié par l’entreprise de marché et d’informations de l’émetteur concerné du CMF et de la COB. : Coût du crédit exprimé en pourcentage de la valeur d’une dette. T.M.T. (Technologie des médias de télécommunications) : Ce nom couvre toutes les entreprises présentes dans les secteurs Technology Media Telecom, qui font eux-mêmes partie de la nouvelle économie. TOUT OU RIEN : Il s’agit d’un ordre « à prix limité », dont l’exécution est subordonnée à la présence d’une contrepartie suffisante sur le marché. Sinon, l’ordre est mis en réserve en attendant l’exécution ultérieure. Ce type d’ordonnance a été aboli à partir du 1er septembre 2003 conformément aux termes de l’avis n° 2003-2778 publié le 25 août 2003 2003. TRANSACTIONVALEUR AJOUTÉE Une transaction est le résultat d’une confrontation et de l’exécution d’un ordre d’achat ou de vente avec des ordres de contre-sens compatibles. Un ordre unique peut entraîner plusieurs transactions dans le cas d’une exécution fractionnée. Les transactions caractérisent l’activité d’un marché sur une période considérée. : Richesse créée par l’entreprise au cours d’un exercice financier. Il est égal à la différence entre la production et la consommation intermédiaire. VALEUR comptable réévaluée : L’actif net d’une société peut être réévalué en estimant la valeur réelle des actifs inscrits au bilan. Par exemple, les bâtiments sont inscrits au bilan pour leur valeur d’acquisition, sans tenir compte des gains ou pertes potentiels en cas de revente. VALEUR comptable nette : il s’agit de l’actif net de la société, qui est le total des actifs qui sont déduits de toutes les dettes. C’est, en quelque sorte, l’héritage de société. Il peut être calculé pour la société mère (valeur nette comptable sociale) ou pour un groupe de sociétés dans son ensemble (valeur comptable nette consolidée). VALEUR NOMINALE : Il s’agit de la part d’emprunt initiale de la société représentée par une obligation. Pour une action, il s’agit de la fraction du capital social. VALIDITÉ Les critères de validité sont fixés par l’intermédiaire financier et doivent être inclus dans la convention de compte. — La validité du jour signifie que la commande est valable uniquement pour le jour en cours. Il s’agit de la validité par défaut si aucune indication n’est spécifiée par le client. — La validité à une date fixe signifie que la commande est valide jusqu’à une date spécifique. Cette date ne dépasse pas la durée maximale fixée par l’intermédiaire financier. — Une révocation signifie que la commande est valable jusqu’à la durée maximale fixée par l’intermédiaire financier. VOLUME DES TRANSACTIONS :
Nombre de titres échangés multipliés par leurs prix. bien commencer à la bourse
A lire en complément : Comment utiliser Flow Bank pour payer vos factures ?
1.1 — Le rôle de la Bourse Il faut d’abord démystifier la bourse : tout comme la nature déteste le vide, l’économie n’apprécie pas l’inutile. Ne pensez pas que la Bourse est juste un lieu de spéculation, la spéculation est le visage submergé de l’iceberg, parce que la Bourse a un rôle économique de premier ordre. Pour se financer, les entreprises ont deux solutions : emprunter de l’argent ou émettre des actions. Lorsqu’ils choisissent cette deuxième solution, ils doivent pouvoir rencontrer des investisseurs, leur vendre leur projet. C’est pour cette raison que la bourse existe, comme dans un marché traditionnel, où les commerçants rencontrent les consommateurs, la Bourse est un marché où les entreprises rencontrent des investisseurs. Et pour pouvoir les séduire, ils doivent leur offrir de la liquidité, c’est-à-dire leur offrir la possibilité de revendre facilement ce qu’ils ont acheté. 1.2 — Comment la bourse travailler ? Comme nous venons de le voir, la Bourse est un marché, un lieu de rencontre où les acheteurs aux côtés des vendeurs. Une transaction se produit lorsqu’un vendeur propose un prix équivalent à celui d’un acheteur pour un titre. Pendant longtemps, la cotation a eu lieu lors de la « vente aux enchères » : réunis autour du panier au Palais Brongniard, les agents de change donnaient leurs ordres, coteur dont le rôle était de déterminer le prix d’équilibre de la garantie afin que les transactions aient lieu. Cette période s’est écoulée depuis la fin des années 80, la Bourse de Paris est maintenant en informatique avec le fameux système CAC (Continuous Assisted Quotes), logiciel qui a également été acheté par d’autres bourses étrangères. Pour la même valeur, les commandes achat et client sont regroupées dans un carnet de commandes d’ordinateur : Offre de demande Numéro Quantité Prix Quantité Prix Quantité 2 200 42 43 100 1 500 41 43,2 120 4 3 110 40,9 43,5 500 1 1000 40 43.8 25 1 5 500 39 44 200 3 Nombre : nombre de commandes en cours à ce niveau de prix Quantité : nombre de titres demandés/offerts Cours : cours offerts à l’achat (demande) ou à la vente (offre) Explications : dans la colonne Demande, nous avons 2 ordres pour un total de 200 titres à 42 euros (appelé limite), suivi d’un ordre d’achat de 500 titres à 41 euros, etc… Si vous voulez acheter des titres de cette action, vous pouvez acheter 100 à 43 euros et si vous voulez 200, alors vous devrez acheter 100 à 43 et 100 à 43,2 euros. La meilleure limite d’achat est de 42 euros, la meilleure limite en vente est de 43 euros. Lorsqu’un bon de commande est placé à un prix supérieur ou égal à la meilleure limite de vente, il y a une transaction. Lorsqu’une transaction a lieu, elle est alors dépouillée : si vous êtes un acheteur, votre compte sera débité et vous recevrez des titres en retour. Afin de donner aux investisseurs un indicateur reflétant l’évolution du marché, les bourses ont créé des indices : en France, le plus connu est le CAC40, il rassemble les 40 plus grandes valeurs françaises. Lorsque la plupart de ces les titres montent, le CCA progresse et vice versa. Les autres indices les plus suivis par les boursiers sont le Dow Jones (indice américain des grandes valeurs), le Nasdaq (indice technologique américain) et le Nikkei (indice japonais). Nous les examinerons plus loin. 2. Les forces en présence 2.1 — Les marchés Les marchés sont les endroits où l’offre et la demande de valeurs sont confrontées. Chaque valeur est négociée sur un marché spécifique. Ces marchés visent à regrouper les sociétés en fonction de leur taille, de la part de capital détenue par le public (flottante) et de leur capitalisation (nombre de titres en circulation multiplié par le cours de l’action). Le premier marché, le second marché, le nouveau marché et le marché libre sont remarquables. 2.1.1 — Le premier marché Le premier marché (PM) est le compartiment principal de la notation, c’est celui où échangent les entreprises les plus importantes sur la Place de Paris. En 2000, le Monthly Settlement Market (RM) et le Cash Bucket ont fusionné pour donner naissance au MP, sur lequel la méthode de règlement en espèces était adopté par défaut, avec le règlement et la livraison de titres à D 3. En outre, en ce qui concerne les valeurs les plus liquides et la capitalisation boursière la plus importante, Euronext a introduit un nouveau système de règlement, le Service de règlement différé (SRD). Le mécanisme est le suivant : lors de l’achat et de la vente, l’investisseur précise à son intermédiaire financier qu’il s’agit d’une « commande SRD ». La livraison et le paiement ne sont effectués qu’à la fin du mois boursier, mais à 5 jours de négociation avant la fin du mois civil. En ce qui concerne les « commandes gratuites par SRD », la livraison et le paiement sont effectués à J 3, comme pour les marchés comptant actuels (Second Market, New Market,…). Le SRD est applicable sous certaines conditions pour les actions : — le titre doit appartenir à SBF 120 et/ou : — sa capitalisation boursière doit être d’au moins 1 milliard d’euros et son volume quotidien de transactions doit être supérieur à 1 million d’euros. 2.1.2 — Le deuxième marché Créé en 1983, le Second Market vise à accueillir des petites et moyennes dynamiques les entreprises qui ont besoin de nouveaux financements. Les conditions d’admission sont plus souples que pour une introduction au premier marché : seulement 10 % du capital doivent être diffusés au public et l’historique du compte ne doit être fourni que sur deux ans. En outre, une introduction au Second Market nécessite la préparation d’un dossier conjoint entre la communauté émettrice et un intermédiaire financier. Ce marché contient quelques perles. La liquidité est inférieure à celle du premier marché et l’information est un peu moins présente. 2.1.3 — Le Nouveau Marché, créé en mars 1996 en France sur le modèle du Nasdaq américain, accueille des entreprises à fort potentiel de croissance et recherchent des financements pour se développer. Leur activité est principalement dans des domaines de haute technologie tels que l’informatique ou l’Internet. Ce marché fonctionne en espèces, c’est-à-dire que le montant des titres achetés est prélevé le même jour, et vice versa pour les ventes. Les devis sont faits à la fixation (deux fois par jour à 10h30 et 16h) ou en continu (de 9h00 à 17h30). Les conditions d’admission sur ce marché sont flexibles : il faut disposer de fonds propres d’un minimum de 1,5 million d’euros, s’engager à distribuer au public au moins 100 000 titres (représentant au moins 5 millions d’euros) et être parrainé par une société d’introduction. En outre, ces sociétés ne sont pas tenues de présenter des comptes antérieurs. 2.1.4 — Le marché libre de gré à gré Ouvert en septembre 1996 pour remplacer le marché libre, le marché libre accueille les entreprises qui ne veulent pas ou ne peuvent pas être admises sur les marchés réglementés en raison de leur taille trop jeune ou trop petite. Sur ce marché, les valeurs mobilières ne sont soumises à aucune procédure d’admission et leurs émetteurs ne sont soumis à aucune obligation de diffusion d’informations. Il s’agit d’un marché non réglementé : l’actionnaire individuel doit faire preuve d’une grande prudence lorsqu’il intervient sur ce type de marché. 2.1.5 — Autres contrats — Le MATIF (Marché A Terme International de France), créé en 1986, est le futur marché des instruments financiers dont les contrats portent sur des actifs financiers et des matières premières. Ce marché contribue à la protection contre la dévaluation des actifs financiers. Il peut également être utilisé à des fins spéculatives. Les transactions, dont les modalités sont fixées au début, sont effectuées à une date ultérieure (c’est-à-dire « à terme ») de la signature du contrat. — MONEP est le Marché des options de négociation de Paris sur actions ou indices. Ce marché offre aux investisseurs les moyens de couvrir leurs positions contre des variations anormales ou imprévues du cours des actions. C’est aussi un outil de spéculation. Les options, instruments financiers, permettent d’acheter ou de vendre un actif « sous-jacent » à une date donnée et à un prix convenu. Il existe différents types d’options et différentes stratégies d’investissement qui peuvent être envisagées. — Le marché obligataire est le marché des capitaux à moyen et long terme avec la base des obligations. — Le marché monétaire est le marché des capitaux à court terme. Il permet aux établissements de crédit avec des excédents de trésorerie à les prêter en échange du paiement d’un taux d’intérêt. 2.2 — Titres 2.2.1 Une action Une action est un titre de titre. En achetant une action, vous devenez propriétaire d’une partie de l’entreprise. Toutes les actions émises par une société forment son capital, les actions peuvent être cotées à la bourse. En détenant une action, l’actionnaire détient un intérêt dans la conduite des affaires de la société parce qu’il a le droit de vote. Vous pourrez voter jusqu’au nombre de titres que vous possédez lors des Assemblées Générales. Il existe 3 types principaux d’A.G. : Assemblées Générales ordinaires chaque année où la direction vous demande de voter pour l’approbation des comptes et vous présente sa stratégie. Les Assemblées Générales Extraordinaires visent à faire approuver des décisions qui ne relèvent pas des actes de gestion actuels : augmentation de capital, fusion avec une autre société, modification des statuts, etc… Enfin, parfois AGO et AGE ont lieu en même temps, c’est alors une assemblée générale mixte. Dans au droit de vote, l’actionnaire détient également un intérêt dans les bénéfices : il reçoit un dividende à cet égard, qui est, une partie des bénéfices réalisés par la société. Enfin, il a également un intérêt dans les actifs de la société : si la société est vendue, il recevra une somme proportionnelle au nombre de titres qu’il détient. En cas de liquidation, l’actionnaire perd généralement tout son investissement, puisque la réalisation des actifs de la société est principalement destinée à compenser les salariés, puis les organisations sociales et le Trésor, puis les créanciers et enfin les actionnaires. 2.2.2 — Une obligation Une obligation est un titre de créance, c’est-à-dire une dette détenue sur une entreprise. En contrepartie, l’obligation reçoit des intérêts et est remboursée de son capital à l’échéance de l’obligation. Les obligations cotées sont négociables en bourse, tout comme les actions. Notez qu’une obligation peut être émise à un prix inférieur à sa valeur nominale, ce qui constitue la prime d’émission. Une obligation paie un coupon, c’est-à-dire intérêts généralement perçus annuellement par le détenteur d’obligations. En général, parce qu’il existe plusieurs formes d’obligations, y compris l’obligation dite à coupon zéro : l’obligation paiera tous les intérêts lors de l’amortissement. Les obligations traditionnelles peuvent être à taux fixe ou variable. Le premier type sera plus spéculatif que le second : plus les taux sont élevés, plus les obligations à taux fixe sont faibles et vice versa. Notez également qu’il y a des obligations corrélées aux actions, ce sont des ORA (obligations remboursables en actions ou obligations convertibles). 2.2.3 — Une option Une option est un droit qui est acquis, elle vous permet d’acheter ou de vendre une action à un prix et pour une période de temps déterminée. Les options qui sont gérées sur le Monep ont remplacé les anciens « bonus ». Une option d’achat est appelée « call », une option de vente « put ». L’achat d’un appel permet de jouer la montée d’un titre ou d’un indice, l’achat d’un mettre son déclin. Les options ont deux intérêts : elles offrent un effet de levier qui vous permet de multiplier ses gains avec un pari limité, les options permettent également de couvrir un portefeuille, c’est-à-dire de protéger contre une baisse du marché. Une option est caractérisée par un sous-jacent : action, indice, signification (appel ou vente), un prix d’exercice (appelé grève) et une échéance. Ainsi, une Call CAC40 5.400/mars 2001 sera une option d’achat qui permettra de « jouer » l’augmentation du CAC40 jusqu’à la fin de mars 2001 sur la base d’un niveau de 5 400 points. À l’échéance, si l’indice est supérieur à 5 400 points, la valeur de l’appel sera égale à la différence entre le niveau du CAC40 et 5 400 points. Si l’index est inférieur à 5 400 points, la valeur de l’appel sera null. Il existe de nombreuses stratégies d’options, les 4 positions de base sont — achat d’appel (position haussière) : risque limité à la valeur de l’option, potentiel de gain illimité — achat de vente (position baissière) : risque limité à la valeur de l’option, potentiel de gain illimité — vente d’appel (position neutre ou baissière) : potentiel limitée à la valeur de l’option, risque de perte illimitée — vente de vente (position neutre ou ascendante) : potentiel limité à la valeur de l’option, risque de perte illimitée Une option est appelée « en argent » lorsque le prix sous-jacent est au niveau du prix d’exercice, « in » (appelez CAC40 5.400 alors que l’indice est à 5,600) ou « hors » (appelez CAC40 5.400) tandis que l’indice est à 5 200 points). 2.2.4 — Un mandat de garantie est un titre qui fonctionne près de celui d’une option, il s’agit de bons d’option. Là encore, nous trouvons des mandats d’appel et met des mandats. Les bons de souscription se sont développés rapidement depuis l’automne 2000 avec la disparition du marché au Monthly Regulation. Les principaux émetteurs de bons de souscription en France sont la Société Générale, Citibank et BNP. Les bons de souscription sont négociés sous forme de quotités (quantité minimale à acheter ou vendre). L’intérêt principal des mandats est d’offrir un effet de levier important, mais aussi de s’appuyer sur des concepts plus larges tels que les paniers de valeurs. Ainsi, nous avons vu la naissance de mandats pétroliers, ou même mandats d’ordinateur et même Wap ! Le principe est de s’appuyer sur une sélection de titres dans le secteur pétrolier ou informatique. Un mandat sert d’instrument de couverture. Ainsi, lorsque l’on détient un grand nombre d’actions de l’indice CAC40 en portefeuille et que vous voulez couvrir contre un revirement du marché, l’achat d’un bon de put (option de vente de l’indice) peut être justifié. En effet, le CAC40 put est apprécié surtout à mesure que le marché diminue, ce qui permet de recouvrer les pertes sur actions avec les gains générés par le put. Ces produits sont émis par des établissements qui s’engagent à remplir leurs engagements au cours de l’année, tels que la liquidité du marché. Les bons de souscription négocient exactement comme des titres avec votre intermédiaire financier régulier. La fiscalité est similaire avec une imposition des plus-values de 26 %. Conditions à connaître : Call Warrant : L’achat de Call permet de parier sur une augmentation du soutien. Le potentiel de gain est illimité, mais le risque de perte est limité à son investissement initial. Put Warrant : Même principe que l’achat d’un appel, mais pour parier sur une baisse de soutien. Mandat de change : Un mandat est dit à la devise lorsque le prix sous-jacent est proche de l’exercice financier. Mandat dans la monnaie : un mandat est dit dans la monnaie lorsque : 1 le sous-jacent d’un mandat d’appel est supérieur au prix d’exercice 2 le sous-jacent d’un bon de vente est inférieur au prix d’exercice Mandat excluant la devise : un mandat est dit hors de la monnaie lorsque : 3 le sous-jacent d’un appel est inférieur au prix d’exercice 4 le sous-jacent d’un bon de vente est supérieur au prix d’exercice Le sous-jacent (ou moyen) : valeur, indice ou groupe de valeur sur lequel porte le mandat. (par exemple appeler Eurotunnel). Prix de l’exercice : le prix auquel vous pouvez acheter ou vendre le support (par exemple appelez Eurotunnel 1,4 euros). Pour le même sous-jacent, il peut y avoir des prix d’exercice différents. Échéance (ou échéance) : Date limite pour l’option. Attention, les mandats arrêtent de citer quelques jours avant leur date d’échéance. Style européen : le mandat ne peut être exercé que le jour où il est dû. C’est-à-dire qu’on ne peut acheter ou vendre votre support au prix convenu que lorsque la date d’échéance est atteinte. Style américain : le mandat peut être exercé à tout moment entre sa date de mise sur le marché et sa date d’expiration. C’est-à-dire qu’il est possible d’acheter ou de vendre son soutien à tout moment. La Quotité : quantité minimale de négociation (10, 100, 1 000 ou plus). Parité : nombre de mandats nécessaires pour lever une action ou un indice. Une parité 10/1 signifie qu’il faut 10 mandats pour accéder à une unité de soutien. Valeur temporelle : La valeur temporelle est une donnée complètement immatérielle. C’est la partie du prix de garantie représentant la durée de l’exercice : plus les acheteurs croient en l’évolution favorable du sous-jacent, plus la valeur temporelle sera élevée. Cela dépend également de la durée de vie de l’option : plus elle est longue, plus la valeur de temps sera élevée. Volatilité : La volatilité est obtenue en calculant la probabilité de changement d’un prix. Plus la volatilité est élevée, plus l’option est chère. La forte volatilité reflète le fait que les investisseurs croient que le sous-jacent évoluera favorablement (p. ex. si les investisseurs croient que le CAC40 augmentera, la volatilité de Call on the CAC40 sera élevée, celle des Put sera faible). Élasticité : c’est un facteur clé pour un mandat. Il mesure la variation d’une option ou d’un bon de garantie pour un changement de 1 % du sous-jacent (p. ex., une option d’achat avec une élasticité de 4 signifie que pour toute augmentation de 1 % du soutien, l’option variera de 4 %). L’élasticité d’un mandat d’appel est positive, celle d’un mandat de vente est négative. Delta : Delta indique la variation du prix d’un mandat pour une variation d’une unité du sous-jacent. Le Delta est exprimé en pourcentage et est donc une donnée comprise entre 0% et 100%. En général, il est admis que delta moins de 20% devrait être évité parce qu’ils nécessitent une forte variation du sous-jacent pour obtenir pour « déplacer » le mandat. De même, les deltas qui tendent à 100% ont un intérêt limité puisque ces derniers ont tendance à se comporter comme le sous-jacent. La Thêta : c’est un indicateur qui donne la sensibilité d’un mandat au temps qui passe. 2.2.5 — Un certificat Un certificat est un titre négocié à la Bourse de Paris à l’aide d’un code Sicovam. La particularité de cet instrument financier est de reproduire parfaitement la performance d’un indice ou d’un panier de valeurs, sans effet de levier (sauf exceptions), c’est l’une de ses principales différences en particulier avec les bons de souscription. Ainsi, un certificat sur le CAC40 gagne 15 % lorsque le CAC40 augmente de 15 % et un Certificat des valeurs Internet gagne 50 % lorsque la moyenne pondérée des augmentations de ces valeurs est de 50 %. L’avantage de ce produit est son profil de risque plus limité que dans le cas du mandat dans la mesure où l’effet de levier est réduit à celui de son soutien. Toutefois, la garantie de capital n’est pas assurée, de sorte que si le certificat se déprécie, votre capital est tout aussi important. Il existe plusieurs types de certificats : — Certificats Bull : vous permettent de miser sur l’augmentation d’un indice ou d’un panier d’actions, sans effet de levier. Il s’agit de la catégorie de certificats la plus répandue. Bear Certificats : permet de parier sur la baisse d’un indice ou d’un panier d’actions. C’est comme dans le cas des bons de vente d’un instrument de couverture et qui, dans ce cas particulier, comporte un risque spécifique dans la mesure où il existe un effet de levier. Prenons l’exemple suivant : Un certificat Nasdaq, cours de référence 6.000 points et parité 100/1 Si le Nasdaq marque 5 000 points, le certificat vaut (6.000-5.000) /100 = 10 euros. D’autre part, si le Nasdaq perd 100 points et note 4.900 points, le certificat sera alors valable (6.000-4.900) /100 = 11 euros. Il s’agit d’une augmentation de 10 % pour une baisse de l’indice limitée à 2%. Certificats de remise : permettre de renverser une action à prix réduit, en contrepartie pour laquelle le détenteur est limité au potentiel d’augmenter son investissement. Techniquement, tout se passe comme si l’abonné achetait une action, et vendait un appel dont le prix d’exercice est à un niveau spécifié souvent appelé « Cap ». D’où la réduction. À l’échéance, le certificat valera l’action, limité au niveau du plafond. Cette réduction sur le prix du certificat est donc la contrepartie du fait qu’à l’échéance, le même certificat ne vaudra pas plus que le plafond. C’est une stratégie défensive qui donne sa pleine mesure dans le contexte d’une action stable, ou même une augmentation modérée du sous-jacent. Certificats Reverse : Ces certificats d’un type spécial vous permettent d’investir sur un support bénéficiant d’un rendement élevé qui assure partiellement l’investissement par rapport à un investissement direct sur le même support. Le coupon est déterminé à l’avance et fixe le niveau maximum de remboursement : pour un Reverse certificat de taux d’intérêt de 20% et un nominal de 100 euros, l’abonné comptant 120 euros (100 euros 100% du coupon) si la part est de 0% ou plus. En cas de diminution du titre, l’abonné encaisse une somme calculée comme suit : 100 euros ((1 (taux d’intérêt — diminution du titre)). Pour notre exemple, si le support cède 25%, l’abonné encaisse : 100 euros x (1 (20% -25%)) = 100 euros x (1 (-5%)) = 95 euros. Il perd donc moins que l’investissement direct. L’intérêt est donc d’investir bénéficiant de rendements élevés tout en limitant son risque de capital en cas de baisse. NB : nous pouvons calculer ses performances maximales en effectuant le calcul suivant : ((nominal (1 taux)) — cours/cours/certificats Un certificat peut être négocié sur le marché, en spécifiant à son intermédiaire financier son code Sicovam. La liste de cet instrument est assurée par l’institution émettrice, dont la plupart citent continuellement leurs certificats. Un certificat présente des différences importantes par rapport aux bons de souscription : les bons de souscription sont des dérivés qui ont des effets leviers complexes à calculer. En effet, ils prennent en compte la valeur temporelle, une donnée immatérielle qui se réfère à des calculs mathématiques terminés. Ainsi, par exemple, pour jouer la hausse de l’indice CAC40, on peut acheter un Call (voir notre lexique des mandats) d’exercice 7.000 points et maturité 31/12/01. Pour un CAC40 à un niveau de 6.000 points le 01/01/01 et au même niveau le 01/06/01, l’Appel pourra avoir une valeur complètement différente. Ce n’est pas le cas du certificat, qui a un prix d’exercice égal à celui de son soutien à l’échéance. Ainsi, dans notre exemple, si le CAC40 vaut 6.900 points à maturité, le certificat vaudra l’équivalent de 6.900 points (69 euros si la parité est 100/1), l’appel lui vaudra 0. Si le CAC40 vaut 8 000 points, le certificat vaut l’équivalent de 8 000 points (80 euros pour une parité de 100/1), mais l’Appel aura enregistré une augmentation beaucoup plus importante puisqu’elle aurait pu être exercée à l’échéance avec un prix d’exercice beaucoup plus élevé que celui du soutien. Les certificats ne suivent pas nécessairement une philosophie de gestion, mais plutôt une tendance de l’indice. Ainsi, un gestionnaire de Sicav peut modifier certaines lignes du portefeuille du jour au lendemain, les sous-parrainer, les surpondérer, etc. D’autre part, les certificats ne sont soumis qu’occasionnellement à des ajustements en fonction de l’évolution du support (ajustement si une valeur sort d’un indice, etc.). En ce qui concerne les taxes, le certificat porte une commission annuelle, généralement comprise entre 0,5 % et 1 %. L’émetteur paie également par le biais de dividendes. D’autre part, il n’y a pas de frais d’entrée et de sortie contrairement à Sicav et aux fonds communs de placement. Cependant, vous payez les frais de courtage sur les commandes. À l’échéance, le certificat est assujetti à l’impôt sur le revenu en cas de gain en capital. Si le certificat est revendu sur le marché avant la date d’expiration, il sera soumis à l’impôt sur les plus-values en cas de dépassement du seuil de cession (50 000 FRF au 01/01/01 — impôt à 26%). Notez que les frais de transaction sont déductibles des gains en capital et les pertes peuvent être déduites des gains en capital enregistrés sur les titres. 2.2.6 — Trackers Trackers sont des fonds qui ont longtemps été popularisés sur le marché américain en tant que fonds négociés en bourse (FNB), et qui permettent à l’ensemble de l’indice ou du panier de jouer avec un seul titre. En achetant un traqueur CAC40, nous jouons l’index entier en un seul produit, ce qui reproduit exactement les performances du CAC40. Ce produit diffère des certificats d’indice en ce qu’il n’a pas de date d’échéance. Le célèbre QQQ, un tracker indexé sur le Nasdaq et coté à New York, était même en 2000 les titres les plus traités aux États-Unis. 2.2.7 — Les OPCVM sont des organismes de placement collectif en valeurs mobilières. Elles sont créées par des banques ou des institutions financières et permettent à l’actionnaire d’investir dans un produit financier diversifié sans avoir la responsabilité délicate et contraignante de la gestion. Chaque part d’OPCVM correspond à la combinaison des différents titres détenus par l’organisme financier. Ces investissements présentent deux avantages notables : la propagation du risque et l’élimination des risques de change lorsqu’il s’agit d’investir sur les marchés étrangers. L’économiseur contient, dans tous les cas, une partie des valeurs gérées par l’organisation. Un autre aspect attrayant de l’OPCVM est la possibilité d’investir facilement dans une zone géographique particulière, dans un secteur d’activité ou un produit particulier. Les OPCVM comprennent : les OPCVM participatifs, les OPCVM obligataires (et autres titres de créance) et les OPCVM monétaires. Ces organismes de placement collectif constituent en outre une catégorie de produits financiers comprenant les SICAV et les OPC dont le principe général est la gestion collective. Mais la différence entre les deux familles de produits, SICAV et FCP, 2.2.7.1 — La SICAV La SICAV est une société d’investissement à capital variable dont le but est de gérer un portefeuille de titres au nom de ses actionnaires. Ils peuvent souscrire des unités ou être remboursés pour les actions qu’ils ont souscrites sur un sur la base de la valeur nette de l’actif du portefeuille. Il existe plusieurs dizaines de types de Sicav, comme Monétaire Sicav ou French Equity Sicav : Sicav investit, selon leur spécificité, dans différents marchés à travers le monde et dans différents produits. Le nombre d’actions qui composent un Sicav varie en fonction de la demande des abonnés. Les variations observées par le Sicav ne reflètent pas la santé d’une entreprise ou d’un marché puisque Sicav ne sont pas considérés comme des actions ou des obligations. Pour simplifier, les Sicav sont des portefeuilles qui regroupent différentes valeurs titres (actions, obligations, liquidité). 2.2.7.2 — Le CFP (fonds commun de placement) est un portefeuille de titres en copropriété géré par une société de gestion et offert par une institution financière ou une banque. L’abonné est traité comme un détenteur de parts. Le nombre d’actions des FPC varie en fonction de la demande des souscripteurs. En outre, l’évaluation du CPF est effectuée sur une base hebdomadaire. Les fonds communs de placement reposent sur le même principe que le Sicav. Lors de son création, le fonds commun d’investissement a été assimilé à mini-sicav. Aujourd’hui, avec le développement croissant des CPF, il n’est presque plus possible de différencier ces deux produits financiers. Par conséquent, un FCP présente les mêmes avantages que le Sicav. 2.2.7.3 — Profiler les fonds Les fonds profilés sont des produits qui intègrent divers instruments financiers et présentent un risque échelonné. Ainsi, nous distinguons 3 types de fonds profilés : « prudent », « équilibré » et « dynamique ». Tout le monde est adapté au profil d’investisseur, que ce soit en termes de risque ou de détention de l’investissement afin que son rendement soit optimal. En règle générale, plus un OPCVM contient de parts, plus le risque est élevé. Cependant, c’est aussi l’assurance d’une performance supérieure. Pour réduire ce risque, il est conseillé de conserver ces placements pendant un certain nombre d’années afin d’éviter des fluctuations importantes de la bourse. Après avoir déterminé le profil de l’investisseur, les institutions financières peuvent proposer à l’investisseur OPCVM correspondent à sa politique d’investissement. Ainsi, un retraité n’aura pas les mêmes objectifs qu’une jeune personne active : tout le monde peut trouver son objectif d’investissement. 2.3 — Indices Un indice est utilisé pour évaluer l’état du marché au moyen d’un échantillon de valeurs représentatives. Il s’agit également d’un outil de comparaison efficace pour évaluer le rendement de son propre portefeuille. Chaque bourse a ses indices. Le plus célèbre d’entre eux est le CAC 40 : il y a, entre autres, Accor, LVMH, France Télécom et Alcatel. Un index peut contenir un nombre plus ou moins élevé de valeurs. Pour compléter l’indice CAC40, d’autres indices ont été créés, tels que SBF 120 et SBF 250. Leur fonctionnement peut être assimilé à des poupées russes : plus le nombre est grand, plus l’indice est représentatif de la performance du marché dans son ensemble. Ainsi, le SBF 120 est plus large et plus diversifié que le CAC 40. 2.3.1 — Le CAC40 Le CAC40 est l’indice de référence de la Bourse de Paris. Sa base est fixée à 1 000 depuis le 31 décembre 1987. Il est calculées en continu toutes les 30 secondes à partir d’un panier de 40 actions cotées sur le premier marché et sélectionnées pour leur représentativité et leur importance dans les portefeuilles institutionnels et individuels. La pondération de chaque valeur de l’indice est pondérée en fonction de la taille de sa capitalisation. Cet indice représente 75% des transactions de la Bourse de Paris. Plus la taille de l’entreprise est grande, plus son évolution a une influence sur l’indice. Le CAC40 est donc un bon baromètre de l’évolution des actions françaises. 2.3.2 — SBF120 Le SBF120, établi le 8 décembre 1993, est composé des 120 valeurs les plus actives de la cote (les 40 valeurs de l’indice CAC40 plus les 80 valeurs les plus liquides du marché). Elle est diffusée et calculée continuellement depuis le 18 avril 1994 et représente 90% des transactions de Paris. Quatre critères sont pris en compte pour l’intégration de la SBF120 : le montant du capital échangé, le nombre de transactions quotidiennes, le taux de chiffre d’affaires quotidien et l’écart entre les meilleures transactions et les meilleures exigences de la fourchette commerciale moyenne. 2.3.3 — SBF80 SBF 80 a été lancé fin 1997 à la Bourse de Paris. Cet indice comprend les valeurs de l’indice SBF120 à l’exception de celles du CAC40, avec une base de 1000 au 31 décembre 1990. Il couvre donc de grandes valeurs de la dimension qui sont notées en continu, mais de taille inférieure à celles de CAC40. La particularité de l’indice SBF80 est d’isoler la performance des valeurs de deuxième niveau alors que la proportion par rapport aux valeurs de CAC 40 peut sembler écrasante dans SBF120. 2.3.4 — SBF250 Le SBF250 est l’indice représentant l’évolution de l’ensemble du marché parisien (premier, deuxième et nouveau marché, actions cotées à la fixation ou en continu). Il repose sur une nomenclature économique sectorielle (valeurs industrielles, services, sociétés financières). Son échantillon est composé des valeurs les plus représentatives de chaque secteur. Plus précisément, elle complète la gamme des indices Euronext Paris. Dans , SBF 250 est calculé deux fois par jour : à l’ouverture et la clôture de la réunion. 2.3.5 — MIDCAC Le MIDCAC, lancé le 12 mai 1995, est composé de 100 valeurs moyennes françaises du premier et du deuxième marché sélectionnées par un comité scientifique. Ce dernier élimine les 20% les plafonds boursiers les plus élevés et 20% plus petits. Pour les actions restantes, un critère de notation minimum (au moins 175 jours d’inscription par an sur 250 sessions) affinent la sélection. Les valeurs immobilières et financières sont également éliminées. Enfin, pour éviter une présence trop élevée des plafonds les plus importants, les valeurs sont retriées en six sous-groupes de plafonds équivalents. Les 100 valeurs sont ensuite prises dans les six groupes, en conservant le plus de liquides. En général, MIDCAC ne prend pas les mêmes parts que les autres indices, bien que certaines valeurs MIDCAC soient également incluses dans l’indice SBF250. Il complète les indices CAC40, SBF120 et SBF250. L’indice MIDCAC est calculé par le rapport entre la capitalisation actuelle des 100 sociétés et celles de ces mêmes sociétés au 31 décembre 1990 (base 1000). Cet indice est calculé sur les prix d’ouverture et de clôture avec la publication d’un premier indice à 11 heures. 2.3.6 — Second Market Index Le Second Market Index est dédié à la cotation des entreprises françaises de taille moyenne. Cet indice, lancé en septembre 1996, permet aux investisseurs de mesurer l’évolution de ce marché. Contrairement aux autres indices, il dispose d’un échantillon ouvert, c’est-à-dire susceptible de varier pour s’adapter à l’évolution du second marché. Sa base a été fixée à 1.000, le 31 décembre 1990 comme pour les indices SBF120, SBF250 et MIDCAC. L’indice Second Market n’est pas imbriqué dans les autres indices de la Bourse de Paris. Les valeurs éligibles sont toutes celles cotées sur le Second Market, sauf celles dont la capitalisation est trop petite ou trop grande ou celles qui ne sont pas cotées au moins 175 jours par an.Chaque société introduite sera finalement conservée seulement trois mois après son introduction et l’indice est révisé une fois par an par le Conseil scientifique. L’indice est calculé sur la base du rapport entre la capitalisation actuelle et celle du 31 décembre 1990 (base 1.000). 2.3.7 — L’indice des nouveaux marchés L’indice des nouveaux marchés est calculé sur la base des prix de toutes les valeurs des nouveaux marchés. 2.3.8 — Indices ITCCA L’indice ITCCA, lancé en mars 2000, est un indice technologique transversal comprenant plus de 100 valeurs provenant de tous les segments de marché de la notation boursière. Il se compose des plus grandes capitalisations boursières négociées sur le premier marché ainsi que des sociétés cotées sur le deuxième ou le nouveau marché, prises au sein d’entreprises appelées « technologie ». L’indice IT CAC 50 a un nombre de valeurs inférieur à celui de l’ITCCA. Il s’agit d’un soutien approprié à la gestion du patrimoine. Les valeurs incluses dans le calcul de l’indice CAC 40 ne peuvent pas être incluses dans l’indice ITCAC50. 2.3.9 — Indices sectoriels Les 34 indices sectoriels sont spécifiques à un secteur ou à un sous-secteur d’activité particulier : automobile, énergie, pharmacie, etc. Ces indices sont des subdivisions économiques de l’indice SBF250 basé sur la nomenclature Euronext. Ils permettent aux investisseurs d’anticiper l’évolution du cours des actions en fonction de l’activité économique du secteur concerné. 2.3.10 — Les principaux indices étrangers Parmi les principaux indices étrangers sont : — Le DOW JONES : il est certainement le plus connu de tous les indices boursiers mondiaux. C’est la référence du marché financier le plus important au monde : la Bourse de New York. Il se compose des 30 plus grandes capitalisations américaines (blue chips). Son calcul est très simple et radicalement différent de celui de l’ACC 40. Il n’y a pas de pondération et chaque valeur composant cet indice a la même représentativité au sein du Dow Jones. Il reflète essentiellement le secteur des valeurs industrielles. L’évolution du Dow Jones est observée par tous les investisseurs parce que son importance est si importante dans l’économie internationale qu’elle donne souvent le ton aux autres centres financiers. — The Dow Jones STOXX : il s’agit de la référence mondiale des marchés européens. 660 valeurs sont sélectionnées dans 16 pays de l’Union européenne ainsi que le Royaume-Uni, le Danemark, la Suisse, la Norvège et la Suède. — The Dow Jones Euro STOXX : il s’agit de la référence globale de la zone euro. 360 valeurs sont sélectionnées parmi les 12 pays appartenant à la zone euro. — Le Dow Jones STOXX50 : il s’agit de la référence homogène des principales valeurs européennes. 50 valeurs sont sélectionnées dans 16 pays de l’UE. Cet indice est plus représentatif que STOXX. — Le S&P500 (Standard & Poors) : cet indice est plus large que le Dow Jones et représente, avec 500 valeurs sélectionnées, une autre référence sur Wall Street. — NIKKEI 225 : il s’agit de l’indice de référence de la Bourse de Tokyo. Cet indice est très large dans sa composition puisqu’il contient 225 valeurs. Son calcul est identique à celui de l’indice américain. Aucune pondération des valeurs n’est effectuée. L’étude sonore est presque aussi décisive que celle du Dow Jones parce qu’elle est représentant de l’ensemble de la zone économique de l’Asie. — Le FTSE 100 : c’est la référence de la Bourse de Londres. Elle est surnommée « Footsie ». Il est composé des 100 premières capsules en anglais. Sa méthode de calcul est identique à celle du CAC 40 : chaque valeur est pondérée par sa capitalisation. Comme à la Bourse de Paris, la majorité des bourses sont effectuées sur les valeurs de cet indice. À Londres, Footsie concentre 80 % des transactions. Londres est également la place financière leader en Europe. — Le DAX : c’est la référence de la principale place financière allemande, Francfort. Il est composé des 30 premières capitalisations du pays, et son calcul est soumis à pondération. — Le NASDAQ Composite : c’est un indice très volatil, représentatif des valeurs technologiques américaines (informatique, Internet, biotechnologie,…). Le Nasdaq est calculé à partir de plusieurs milliers de valeurs et est d’ailleurs le modèle du Nouveau Marché Français. — Le NEUER MARKT : c’est l’indice du nouveau marché de la Bourse de Francfort. 3. Comment prendre une décision d’investissement ? 3.1 — Savoir savoir savoir La première étape de l’initiation du marché est souvent la lecture de la citation, qui peut être trouvée en détail dans les principaux quotidiens économiques (La Tribune, les Echos) ou synthétisée dans les journaux d’information (Le Figaro, Le Monde, Libération). Une note donne les principaux éléments d’information relatifs à la session de la veille avec les noms des différentes valeurs, triés par ordre alphabétique et par marché (premier marché, deuxième marché, nouveau marché, etc.). Sur une valeur, il y a essentiellement des informations sur son cours, à savoir le dernier (dernier prix coté, son plus haut et le plus bas dans la session boursière, son premier cours ou cours d’ouverture). Il inclut également son code Sicovam, que vous devrez réutiliser pour passer vos commandes ou rechercher des informations. Le nombre de titres constituant le capital social de la société est généralement spécifié ainsi que le volumes, c’est-à-dire le nombre de titres échangés sur cette valeur au cours de la session précédente. Enfin, le plus souvent, nous trouvons des données sur le dividende (montant payé par la société à ses actionnaires), avec la date du dernier paiement, le montant net et le crédit d’impôt. Les différentes informations trouvées dans une notation sont assez succinctes, mais leur lecture régulière nous permet de commencer à avoir une « mémoire du marché », c’est-à-dire commencer à intégrer les prix cotés par un certain nombre de titres, informations qui seront utilisées régulièrement par la suite pour détecter des baisses anormales que vous pouvez apprécier. La deuxième étape de l’information consiste généralement à commencer à lire le stock du week-end chaque semaine. Il s’agit de Financial Life, le Journal of Finance and Investing. Il apparaît samedi, mais nous pouvons retrouver Life Financière à Paris dès vendredi matin. Ces journaux vous donneront des conseils pour investir, les utiliser pour découvrir les activités des entreprises, des informations à savoir, etc… Pour commencer, il suffit de lire un seul de ces journaux. Note que deux publications sont apparues en l’an 2000, NewsBourse un hebdomadaire dédié aux valeurs mobilières technologiques et « La Bourse pour Tous », un journal publié par le groupe Alain Ayache, qui nous permet d’apprendre rapidement sur la mécanique de la mécanique boursière. Enfin, Internet a donné naissance à de nombreux sites d’information ou conseils boursiers. L’intérêt principal des sites est de diffuser l’information dans les plus brefs délais, ils connaissent une forte croissance de leur diffusion. Soyez toutefois vigilant à l’égard de l’information qui y est diffusée, la qualité des conseils étant très disparate sur la toile. Surtout, soyez conscient des informations souvent erronées qui circulent sur les forums et qui visent principalement à influencer vos placements boursiers. Il y a beaucoup d’informations intéressantes sur les forums mais aussi beaucoup de désinformation. 3.2 — Lire un rapport annuel Passé l’étape de l’information générale, c’est l’étape la plus délicate de l’information financière et la lecture d’un rapport annuel. A priori, le sujet n’est rien d’excitant et pourtant, la lecture du rapport d’une entreprise permet de trouver des mines Le rapport annuel d’une entreprise est une véritable photographie de l’entreprise. Il permet avec un minimum d’expérience d’apprendre sur la solidité financière d’une entreprise, sa rentabilité, sa croissance, etc… Mais il a une limite, il n’est disponible que plusieurs mois après la date de clôture des comptes. Notez que les sociétés envoient généralement leurs rapports annuels à leurs actionnaires sur demande. Vous trouverez dans un rapport annuel des informations précises sur les métiers et produits de l’entreprise ainsi que sur ses comptes détaillés. Dans un souci de simplification, nous n’aborderons que les deux aspects comptables les plus essentiels, à savoir le bilan et le compte de résultat. Commençons par l’état des profits et pertes, qui est l’élément comptable le plus facile à comprendre. Un compte de profits et pertes partage les ventes ou le chiffre d’affaires, à partir duquel les différentes dépenses de la entreprise pour arriver à un résultat positif (bénéfice) ou négatif (perte). Le tableau ci-dessous explique les éléments fondamentaux : CA Ventes d’entreprise — Dépenses d’exploitation Dépenses de personnel Achats externes Baux Amortissements et provisions… = Revenu d’exploitation — Charges financières Intérêts emprunts, agos bancaires, Produits financiers Dividendes, revenus des placements, = Revenus courants Revenu exceptionnel Écart entre les prix de vente et la valeur du bien dans — Comptes de dépenses exceptionnelles, provisions pour restructuration = Revenu courant avant impôts — Impôts sur le revenu (33%) = Revenu net Quelques détails : — Provisions à l’amortissement : Les actifs appartenant à une société se déprécient chaque année qu’il s’agisse de bâtiments ou d’équipements tels que machines, véhicules, etc. Pour tenir compte de la perte de valeur de ces actifs, une part du prix d’achat du bien est assumée chaque année. Pour un bien tel qu’une automobile, il sera possible de conserver une durée de 5 ans. Dans ce cas, 20% des la valeur d’achat sera amortie chaque année. — Provisions : Les sociétés peuvent voir des dispositions qui leur permettent de comptabiliser une charge presque certaine, conformément à des règles comptables et fiscales strictes. Le plus souvent, ce seront des dispositions pour les clients douteux : la société a effectué le service, elle n’a pas reçu le règlement et estime qu’il sera difficile de recouvrer sa dette. Dans ce cas, elle peut provisionner cette dette, ce qui génère une charge purement comptable. — Revenus et dépenses exceptionnels : La vie d’une entreprise est affectée par des éléments exceptionnels, c’est-à-dire qui ne correspondent pas à son activité habituelle de cycle. Par exemple, une restructuration ou la vente d’une filiale. Ces charges ou produits non inclus dans les comptes de l’exercice suivant seront comptabilisés au niveau du revenu exceptionnel afin de ne pas avoir d’incidence sur la rentabilité économique réelle de l’entreprise. Les informations tirées de la lecture du compte de profits et pertes sont nombreuses : le résultat d’exploitation est une donnée essentielle, il indique la rentabilité économique réelle de l’entreprise, il montre sa capacité à gagner de l’argent sur son activité. En divisant le résultat d’exploitation par le chiffre d’affaires, nous obtenons la marge opérationnelle, une donnée que les investisseurs regardent de près : si la marge opérationnelle augmente, alors l’entreprise augmente sa rentabilité, ce qui est particulièrement apprécié. Il est également nécessaire d’examiner de très près le résultat qui peut perturber la lecture des comptes d’une entreprise. Ainsi, une société sera en mesure de montrer un très bon résultat net, seulement en raison de la réalisation d’une plus-value, dans ce cas, il conviendra d’être prudent parce que les investisseurs peuvent penser que, puisque la plus-value n’apparaît plus dans les comptes de l’année suivante, la situation de la société n’est pas aussi positif tel qu’il lui semble. Le revenu net est, bien sûr, l’une des premières choses que les investisseurs considèrent. Notez que si le chiffre brut est grand, les boursiers examinent également attentivement le changement dans le bénéfice de la année précédente, et si elle est cohérente, meilleure ou pire que prévu par la société et les analystes financiers. Le bilan de l’entreprise vous donnera deux types d’informations : ses ressources financières (passifs) et ses emplois (actifs), pour résumer, d’où proviennent ses fonds et comment elle les utilise. Les ressources d’une entreprise sont généralement divisées en deux catégories : ses ressources financières propres, appelées « fonds propres » et sa dette. Les fonds propres sont composés du capital et des réserves que la société constitue année après année, c’est-à-dire la partie de son revenu net qu’elle ne distribuera pas à ses actionnaires. La dette est également divisée en deux parties : les dettes financières à moyen terme qui sont censées financer des immobilisations (machines, bâtiments, etc.) et les dettes financières à court terme destinées à financer le cycle économique normal de l’entreprise. Parmi les points que les investisseurs examinent d’abord, il y a le ratio d’endettement, c’est-à-dire la dette et les capitaux propres : la situation est considérée comme dangereuse lorsque est considéré comme dangereux est supérieur à 1, ce qui signifie que la dette de la société dépasse ses fonds propres, que les coûts financiers peuvent dévorer la rentabilité de l’entreprise. Dans ce cas, soit la société devra vendre rapidement des actifs pour rembourser une partie de ses dettes, soit augmenter ses fonds propres, y compris par une augmentation de capital. Les emplois (actifs) comprennent les actifs incorporels, c’est-à-dire les brevets détenus par l’entreprise, ses marques, etc…, ainsi que ses actifs corporels qui sont représentés par son outil de travail, ses usines, ses machines, ses bureaux, etc… qu’elle possède. La deuxième catégorie d’actifs est représentée par les actifs d’exploitation, c’est-à-dire pour simplifier son inventaire. Parmi les éléments les plus intéressants, il vaudra la peine d’examiner les actifs si la société ne possède pas de biens entièrement amortis parce qu’ils sont dans ces comptes depuis de nombreuses années, ou qui n’ont pas été améliorés et pourraient générer des gains en capital très importants si la société décidait de les vendre. . Ainsi, il arrive que nous découvrir dans le bilan de certaines entreprises qu’elles possèdent des terrains ou des bâtiments achetés il y a très longtemps et dont le prix est largement sous-évalué dans le bilan… 3.3 — Méthodes d’évaluation 3.3.1 Analyse fondamentale Contrairement à ce que pensent ceux qui commencent sur le marché boursier, une action avec un prix très élevé pourrait être moins « chère » qu’une action avec un prix très bas. Ainsi, le fait qu’Alcatel note 40 euros ne signifie pas que la valeur est moins chère que Bouygues qui vaut 45 euros. D’autres facteurs doivent être pris en compte : 3.3.1.1 — La PER Le RIP (Ratio de gain de prix également connu sous le nom de ratio prix/profit) est l’un des premiers critères à prendre en compte dans l’évaluation d’un titre. Il est calculé en deux étapes. Premièrement, en divisant le résultat net par le nombre d’actions constituant le capital, vous obtenez le bénéfice net par action ou le BNA ou BNPA. Ensuite, en divisant le cours de l’action par la BNA, vous obtenez la RIP du titre. PER = prix/RNB avec BNA = gains nets/nombre de actions constituant le capital de l’entreprise. Plus la RIP est basse, plus le stock est moins cher et vice versa. Ainsi, un PER de 30 ou plus commence à être élevé en termes absolus. Un PER est bon marché en dessous de 10 et très bas en dessous de 5 ou 6. Le RIP est également appelé majuscule multiple ou plus simplement multiple. Ainsi obtenu, la PER donne une première indication de la valeur d’un titre, mais d’autres paramètres doivent également être pris en compte : le secteur de la société, par exemple. Ainsi, pour un acier de valeur opérant dans un secteur sans croissance, une PER de 8 à 12 est normale alors que pour une valeur informatisée, une PER de 30 est habituelle. Parce que la PER est d’autant plus élevée que le rythme de croissance des bénéfices est rapide. Prenons l’exemple d’une société A avec des prévisions de croissance de 25 % par an et d’une PER de 15, et d’une société B dont les bénéfices augmentent de 5 % par an, la part B ayant une PER de 10. Rapidement, la PER de A sera inférieure à celle de B, A est donc relativement moins chère. PAR an 1 PAR an 2 PAR an 3 Part A 15 11,25 8,43 Part B 10 9,5 9,25 Les investisseurs évaluent donc les titres sur la base des résultats connus du dernier exercice mais surtout sur la base de leurs bénéfices estimés pour l’exercice en cours et les années suivantes. Rappelez-vous que malgré l’existence de critères d’évaluation différents, la PER est sans aucun doute l’un des plus importants et les plus fiables au fil du temps. Peter Lynch, directeur de Fidelity et auteur du best-seller « Et si vous en saviez assez pour gagner à la bourse », a une formule assez simple mais efficace compte tenu de ses résultats : il croit qu’un RIP ne doit jamais dépasser le taux de croissance des bénéfices d’une entreprise. Ainsi, une entreprise dont le marché estime qu’elle verra ses bénéfices augmenter de 20 % par an au cours des prochaines années devient intéressante si sa PER est sensiblement inférieure à 20. La technique semblera simpliste pour certains, mais en bourse les méthodes les plus simples sont souvent celles qui fonctionnent le mieux… 3.3.1.2 — Rendement Le rendement d’une action représente la rémunération gagnée par l’investisseur. Le rendement est calculé par dividende par dividende par le cours de l’action. Rendement = Dividende l’action Le rendement net est calculé en tenant compte du dividende net, c’est-à-dire du montant effectivement reçu par l’actionnaire. Le rendement brut comprend le crédit d’impôt qui représente 50 % du dividende. Le crédit d’impôt correspond à l’impôt sur les sociétés payé par la société. Pour l’actionnaire, si les titres sont logés dans un PEA (régime d’épargne d’actions), le crédit d’impôt est remboursé. Dans le cas d’un compte de sécurité ordinaire, l’actionnaire peut déduire une partie de l’équité fiscale de son impôt sur le revenu. Plus le retour d’un titre est élevé, plus son achat est intéressant. Mais attention, certains très grands rendements cachent parfois des situations délicates : une entreprise mal développée voit son effondrement des prix, le rendement augmente fortement, mais si elle fait des pertes à l’avenir, elle ne distribuera plus de dividendes et le rendement deviendra donc nul ! Il y a valeurs qui sont appelées valeurs de rendement parce qu’elles distribuent une partie importante de leurs résultats à leurs actionnaires, y compris les sociétés immobilières. Les entreprises qui ont fait l’objet d’un RE (Rachat d’entreprises par des employés) ont aussi généralement une politique de distribution assez généreuse parce que les dirigeants qui ont acheté leur entreprise ont souvent recours à des emprunts, de sorte qu’ils doivent recevoir des dividendes élevés. Les rendements sont particulièrement attrayants lorsque les taux d’intérêt baissent, mais sont pénalisés en période de taux élevés. 3.3.1.3 — Décote nette réévaluée L’analyse de la décote d’une société est principalement utilisée pour évaluer les participations, les sociétés immobilières ou les sociétés de portefeuille. Cet indicateur est également pertinent dans les cas de valeurs dont les prix se sont effondrés à la suite de pertes ou de mauvaises nouvelles, car il permet de juger du risque que vous prenez lorsque vous investissez. En général, les décotes se situent entre 20 et 35 % de l’actif net réévalué. Un rabais supérieur à 50% peut être considéré comme un bon achat sur une valeur d’actif. Il est parfois possible, même s’il est très rare de voir des « surquotes », c’est-à-dire un cours boursier supérieur à la valeur estimée des actifs de la société. Cela se produit dans certaines périodes atypiques : au début de l’année 2000, les participations technologiques ont été surestimées par rapport à leur valeur d’actif car les investisseurs étaient convaincus que la valeur de leurs participations augmenterait rapidement… On sait ce qui s’est passé depuis… La formule de décote est calculée à partir de la méthode suivante : Haircut : (Cours — ANR) /Prix avec ANR : Actifs nets réévalués Comme nous l’avons vu dans l’analyse du bilan, les actifs de l’entreprise doivent souvent être réévalués en fonction des critères du marché. Ainsi, une participation peut être considérée en fonction de son cours boursier, un immeuble selon les valeurs des transactions immobilières dans le quartier, un brevet selon le potentiel d’activité qu’elle peut générer, etc… 3.3.1.4 — Capitalisation boursière par rapport au chiffre d’affaires Au-delà des résultats, la notion de chiffre d’affaires est parfois essentiels pour évaluer la valeur. En effet, même une entreprise qui crée des pertes peut représenter un intérêt en raison de l’activité qu’elle exerce ou de la part de marché qu’elle détient. La valeur des entreprises par rapport à leur chiffre d’affaires peut varier considérablement : une entreprise dans un secteur à faible croissance peut se permettre de 10 à 15 % de son CA lors d’une transaction financière. Inversement, dans des secteurs dynamiques comme l’informatique, il n’est pas surprenant de voir les prix de transaction représentant plus d’une année d’activité. Pour affiner ce critère, il faut tenir compte des dettes de la société, puisque dans le cas d’une transaction financière, l’acheteur tient compte de la dette. L’idéal est donc de raisonner sur la base du ratio capitalisation/dette envers CA. Notez que dans le cas d’une entreprise ayant un flux de trésorerie positif et non endetté, le ratio sera affecté. Un autre intérêt à prendre en compte le ratio de capitalisation boursière par rapport à l’AC consiste à avoir une estimation initiale de la capacité rentable d’une entreprise. Pour par exemple, pour une société à perte, un investisseur peut estimer qu’une fois l’entreprise recouvrée, atteindra une rentabilité au moins égale à celle du secteur d’activité. Il suffit donc d’appliquer cette marge nette pour obtenir une idée approximative des bénéfices futurs et ainsi détecter une valeur à fort potentiel. Vous pouvez également utiliser les marges bénéficiaires moyennes générées par l’entreprise au cours des années précédentes. 3.3.2 — Analyse technique Aussi appelée analyse graphique ou chartiste, l’analyse technique tente de prédire les prix futurs en se basant sur les courbes des graphiques précédents. Les principes généraux sont fondés sur des données provenant des marchés financiers, en particulier les cours de change et les volumes des transactions. Ces principes sont donc fondés sur des études empiriques. L’analyse technique a prouvé qu’il est possible d’obtenir de bons résultats dans certaines conditions sans plusieurs moyens, car seuls les graphiques de prix sont suffisants. La raison du succès de l’analyse technique est certainement à apporter plus proche de sa facilité d’apprentissage.Étudions maintenant les principales figures remarquables de l’analyse technique. 3.3.2.1 — Figures remarquables 3.3.2.1.1 — Supports et résistances Les supports et les résistances correspondent à une série de parcours basés sur des lignes réelles. Lorsque cette ligne est supérieure à une valeur, c’est une résistance, lorsqu’elle est située au-dessous, un support. D’une manière très simple, briser une résistance, c’est-à-dire, lorsque le prix d’une valeur dépasse le niveau de prix de la résistance, un signal d’achat est obtenu. Inversement, le support de rupture est un signal de vente pour l’analyse graphique. 3.3.2.1.2 — Moyennes mobiles Les moyennes mobiles (MM) éliminent les variations non significatives afin de dégager les mouvements généraux. Ces MM constituent donc un instrument pour lisser l’évolution des prix. Elles ne visent pas à anticiper mais à déterminer les tendances à long terme par l’achat et la vente de signaux. Trois moyennes classiques sont distinguées : le court (généralement 10 jours), l’intermédiaire (50 jours) et le long (200 jours de bourse, ou presque un an). Certains investisseurs travaillent sur des moyennes beaucoup plus courtes, en particulier les traders journaliers. Un signal d’achat se déclenche quand un raccourci MM coupe, venant du bas, un long MM à évoluer au-dessus. La réciprocité exige : un signal de vente apparaît si un raccourci MM coupe, venant du haut, un long MM à évoluer en dessous. Notez également qu’une croix de MM près d’un sommet est significative pour un signal fort vers le bas. 3.3.2.1.3 — Têtes et épaules La figure de tête et d’épaule est probablement la plus courante dans l’analyse technique. Le marché s’accumule pendant plusieurs périodes dans la même zone de prix et dessine un chiffre ressemblant au buste d’un être humain. La courbe qui représente le prix de l’action est caractérisée par une succession de trois pics : « la tête » (au centre), et les deux « épaules » (sur les côtés). Le dépassement par la courbe de la ligne « cou » à la fin de la figure est un signe de vente. D’autre part, la tête inversée et les épaules figure annonce souvent une forte hausse à venir. 3.3.2.1.4 — Le canal Le canal est un outil d’analyse graphique permettant de détecter les tendances d’une valeur. Il se compose de deux lignes parallèles à l’intérieur desquelles la valeur fluctue. Selon l’orientation du canal, il est appelé canal haussier ou baissier. Notez que la sortie d’un canal d’en haut est un signe avant-coureur d’une augmentation, et vice versa dans le cas où la valeur vient d’en bas. 3.3.2.1.5 — Triangles Les triangles sont des chiffres assez fiables. Ils peuvent être appelés isocèles, ou même biseaux. La valeur qui évolue à l’intérieur d’un triangle voit sa zone de fluctuation diminuer progressivement, la production d’en haut est généralement suivie d’une forte hausse des prix, et vice versa d’en bas. 3.3.2.2 — Indicateurs remarquables Les performances respectives des indicateurs suivants sont sensiblement identiques. Leur utilisation sera basée sur la décision d’acheter, de stocker ou de vendre. 3.3.2.2.1 — Stochastique stochastique illustre les moments de surachat et de vente en sous-vente pour un titre. 3.3.2.2.2 — The Momentum Le Momentum est un indicateur pour mesurer la vitesse de mouvement. Il joue un rôle important dans l’identification des pics et des creux du marché. 3.3.2.2.3 — MACD La DIVERGENCE DE CONVERGENCE MOYENNE MOVING (MACD) correspond à la combinaison entre deux lignes oscillatoires : la ligne delta (rapide) et la ligne de signal (lente). La ligne delta est relative à la différence entre deux MM exponentielles (12 et 26 jours, en général). La ligne de signal correspond à la moyenne mobile exponentielle (ou MM lent) à 9 jours. Lorsque la ligne de signal passe au-dessus de la ligne delta et que les deux lignes sont au-dessus de la ligne des zéros, un signal d’achat est validé. 3.3.2.2.4 — Le RSI Le RSI (Relative Strengh Index) est un oscillateur qui étudie la force relative d’un titre. Il représente, en pourcentage, le rapport entre le gain moyen en jours haussiers d’une période donnée (habituellement entre 9 et 14 jours) et la perte moyenne sur les jours baissiers au cours de cette même période. Ainsi, si le RSI est égal à 100%, alors le mouvement est purement haussier. Et vice versa si le RSI est égal à 0%. Si un RSI est supérieur à 70%, le titre est suracheté : le marché devrait alors prendre ses bénéfices. HATH Inversement, si un RSI est inférieur à 30 %, le titre est en vente : le marché devrait alors être attiré par cette sous-évaluation et augmenter son prix. 4. Comment passer un ordre boursier Un ordre boursier est caractérisé par plusieurs éléments : Tout d’abord, le titre que vous voulez acheter ou vendre, identifié par un code appelé code Sicovam sur 4, 5 ou 6 chiffres. Puis un sens : Acheter ou vendre ainsi qu’une quantité. Les deux éléments suivants sont la période de validité de la commande et le type de l’ordre. — La période de validité : les deux types de validité les plus couramment utilisés sont l’ordre du jour et l’ordre de révocation. L’ordre du jour sera efficace, comme son nom l’indique, tout au long de la session boursière. Si elle n’est pas effectuée pendant cette session, il est dit qu’il « tombe », il n’est plus valide et pas apparaît plus dans l’ordre du bloc-notes. L’ordonnance de « révocation » prend effet immédiatement, mais prendra fin soit à la date de liquidation des titres éligibles au SRD (Service de règlement différé), soit à la fin du mois civil en cours pour les titres négociés en espèces. – Type d’ordre : Il est possible d’acheter ou de vendre une action dans plusieurs façons. L’ordre limité : Le type d’ordre le plus courant est le soi-disant ordre limite. Dans ce cas, l’investisseur participe à un prix fixé par lui à son intermédiaire. Par exemple, il peut passer un bon de commande de 50 Alcatel, jour valable, à une limite de 40 euros. Si, à partir du moment où il a passé sa commande, Alcatel cite 40 euros ou moins, sa commande sera exécutée. Si Alcatel marque au plus bas de la session 40,1 euros, alors il n’aura pas acheté ses titres. Attention au cours « touché » : si plusieurs commandes sont passées à un niveau de prix équivalent, alors les commandes sont traitées en fonction de leur heure d’entrée sur le marché. Tous Commande de prix (DAV) : Cette commande est utilisée lorsque vous voulez être presque certain d’acheter ou de vendre vos titres. Le risque de cette commande est de payer beaucoup plus que prévu les titres que vous voulez acheter, inversement l’investisseur augmente ses chances de faire exécuter son ordre. Notez qu’un ordre DAV a priorité sur les autres commandes. La commande au prix du marché ou commande au mieux : Encore une fois, l’investisseur ne donne pas de prix, son ordre se transformera en ordre à prix limité, basé sur la meilleure limite à la vente (pour un bon de commande) ou la meilleure limite d’achat (pour un ordre de vente). Si la commande n’est pas entièrement exécutée, le solde est transformé en ordre à prix limité. Reprenons le cas d’un investisseur qui achète 50 Alcatel au prix du marché. Le dernier prix indiqué d’Alactel est de 40 euros, la meilleure limite en vente est de 40,25 euros pour 30 titres. L’ordre Au prix du marché sera partiellement exécuté, 30 titres seront achetés à 40,25 euros, le reste, 20 titres se transformeront en un achat commande de 20 actions, limitée à 40,25 euros. L’ordre « Tout ou rien » : Cet ordre permet aux investisseurs de se garantir contre l’exécution partielle. L’ordre ne sera exécuté que s’il existe une contrepartie offrant un nombre de titres au moins égal à celui demandé. Prenant le cas de notre investisseur qui achète 50 alcatel « tout ou rien » à 40 euros, s’il n’y a que 30 titres à vendre à 40 euros quand il passe sa commande, alors celui-ci ne sera pas exécuté, il peut être ainsi plus tard si à un moment donné de la session, 50 Alcatel sont offerts à la vente à 40 euros. Ordre de seuil de déclenchement : Ces ordres sont également appelés Stop. Une commande fournisseur seuil de déclenchement ne sera exécutée que si le prix du titre dépasse la limite spécifiée et, inversement, un ordre vente seuil de déclenchement ne sera effectué que si le titre tombe en dessous de la limite spécifiée. L’intérêt de cette commande est de pouvoir intervenir dans l’achat lorsqu’un titre a traversé une résistance graphique. Ainsi, un achat commande de 50 Alcatel avec seuil de déclenchement 40 euros deviendra une commande au mieux dès que Alcatel citera 40 euros. Ordre de plage de déclenchement : Il s’agit d’un ordre seuil de déclenchement, mais plus précis qui évite d’intervenir à des prix trop éloignés du seuil de déclenchement. Un bon de commande de 50 Alcatel plage de déclenchement 40/41 euros deviendra au mieux un bon de commande dès qu’Alcatel va valeur 40 euros, mais la commande ne sera pas effective si l’action dépasse immédiatement 41 euros. 5. Impôts et charges d’actions Les détenteurs de titres bénéficient de deux types de revenus : les gains en capital et les dividendes. Chacun de ces revenus a ses propres caractéristiques fiscales. En outre, sachez que, sous certaines conditions, les transactions boursières portent une taxe, taxe boursière. Le lieu d’une commande boursière génère des frais, appelés frais de courtage avec, selon l’intermédiaire, un seuil minimum de recouvrement. 5.1 — Frais de transaction (ou frais de courtage) Après chaque commande d’achat ou de vente, les frais de courtage sont perçus à l’investisseur par l’intermédiaire de son intermédiaire financier. Grâce à Internet, les frais de courtage ont fortement baissé. Ces frais peuvent également être facturés sous forme de forfait. 5.1.2 — Droits de garde Les droits de garde sont perçus une fois par an, généralement au début d’une année civile, par l’intermédiaire financier. Ils sont déductibles du revenu imposable et sont facturés en fonction du nombre de lignes et de la valeur du portefeuille. Les commissions correspondent à plusieurs opérations facturées au particulier par l’intermédiaire de son intermédiaire financier : commission de tenue de comptes, relevés de plus-value,… 5.1.4 — TVA sur les commissions de courtage Elle est actuellement fixée à 19,6 %. 5.2 — Impôts du compte de titres 5.2.1 — Imposition des dividendes Le dividende est la partie du bénéfice net d’une société distribuée à l’actionnaire. Les dividendes sont soumis à l’impôt sur le revenu et à des prélèvements sociaux de 10 %. Pour les titres français, une allocation annuelle forfaitaire est appliquée aux dividendes : fixé à 8000F pour une personne célibataire, veuve ou divorcée, et 16 000 pour un couple marié. Depuis cette année, cette déduction est éliminée si le contribuable dépasse un certain revenu imposable. 5.2.2 — Imposition des gains en capital Les gains en capital sont le gain résultant de la vente d’un titre. Les valeurs les plus élevées des titres (actions, obligations, bons de souscription…) sont taxées au taux de 16%. Les actions sont exonérées lorsque le montant total des transferts effectués au cours de l’année est inférieur à CHF 50 000. Il est utile de savoir qu’un report (c’est-à-dire un achat/vente) est traité comme un transfert par les autorités fiscales. Par conséquent, le seuil d’exemption est atteint très rapidement. En outre, en cas de dépassement de ce seuil, les valeurs les plus élevées sont taxées au premier franc. A cette taxe de 16 % s’ajoutent les CRDS CSG et les prélèvements sociaux (10 %), ce qui porte le taux final d’imposition à 26 %. 5.2.3 — L’imposition de la PEA 5.2.3.1 — Avantages L’AEP offre un cadre fiscal avantageux : en fait, les bourses de la PEA sont exonérées d’impôt (sauf CSG, CRDS et les prélèvements sociaux). Les dividendes sur les produits sont également exonérés d’impôt et l’État rembourse chaque année au détenteur de PEA les actifs fiscaux correspondant aux montants reçus. Vous pouvez acheter ou vendre des titres comme bon nous semble, mais il y a des conditions à remplir… 5.2.3.2 — Contraintes Il convient de noter que toutes les actions ne sont pas éligibles au PEE (au moins 60 % des actions françaises ou 75 % dans le cas d’un PCF). La législation devrait évoluer prochainement, puisque le ministre des Finances a proposé que les valeurs européennes soient éligibles au PEE. De plus, le régime ne doit pas être rompu (retrait anticipé) pendant 5 ans afin de bénéficier des avantages fiscaux maximaux. En cas de retrait anticipé, les dividendes et les gains en capital sont ensuite imposés à 32,5 % avant 2 et 26 % entre 2 et 5 ans à compter du moment où le total des ventes de titres dépasse 50 000 F. L’autre contrainte importante est qu’il n’est pas possible de tirer parti de l’effet de levier du règlement de service différé (SRD). 5.2.3.3 — Spécial caractéristiques Tout retrait, après 5 à 8 ans de détention, entraîne la fermeture du plan. L’exonération des gains en capital, des dividendes et des actifs fiscaux est définitivement acquise. D’autre part, des prélèvements sociaux sont applicables. Après 8 ans, les retraits partiels ne donnent plus lieu à la clôture, mais tout paiement ultérieur est interdit. Toutefois, le régime peut continuer à fonctionner jusqu’au décès du titulaire. Pour un couple, deux PEA valent mieux qu’un. Ce principe permet une gestion plus souple que si le couple n’avait qu’un seul parce que, s’il y a besoin de liquidité, l’une des deux PEA peut être brisée et imposable. L’autre restera ouvert. Contrairement à un compte de titre « ordinaire » sur lequel vous pouvez passer des commandes sans avoir de fonds disponibles le jour du bon de commande, un compte PEA exige que les espèces correspondantes soient conservées avant de passer une commande. En résumé, le PEA est une enveloppe fiscale qui vous permet de « jouer sur la bourse » sans impôt à condition que vous ne sortez pas pour cinq années. Dans la pratique, il est bon de séparer les opérations boursières en deux parties : les opérations au comptant sont effectuées sur l’AEP et celles effectuées par SRD sur le compte de titres traditionnel. Cette technique simple permet de prendre part aux avantages fiscaux associés à l’AEP en éliminant certaines des contraintes, déjà énumérées, qu’il impose. 6. offices de propriété intellectuelle 6.1 — Pourquoi une introduction en bourse ? Si les entreprises trouvent un avantage à mobiliser des capitaux en bourse, c’est parce que les marchés financiers, via le jeu de l’offre et de la demande, leur fournissent des moyens de réaliser leurs ambitions aussi diverses qu’elles soient. Tout d’abord, une introduction en bourse semble être un moyen pour les entreprises de mettre le « papier » sur le marché, en échange duquel les actionnaires se joignent au développement du groupe en lui fournissant le capital nécessaire pour financer sa croissance. Si la situation financière de l’entreprise est déséquilibrée, par exemple en raison d’investissements trop lourds, les gestionnaires peuvent venir lever des fonds pour renforcer leurs fonds propres et ainsi améliorer leur bilan. D’autres entreprises viennent chercher un moyen de se développer ou même de s’internationaliser. Sans argent frais, il est en effet difficile pour une entreprise à faible trésorerie d’envisager d’étendre ses activités, même si des opportunités se présentent. En levant des capitaux sur le marché, l’entreprise a ensuite récolté un « trésor de guerre » qui peut être exploité dans le cadre de rachats d’autres entreprises, lui permettant d’atteindre une taille critique, voire internationale. L’inscription de leur groupe à la bourse peut aussi être un moyen pour les dirigeants de vendre des actions dans leur société ou d’attirer des partenaires importants. La sollicitation d’épargne peut également trouver d’autres justifications : par exemple, l’une des raisons fréquemment citées par les dirigeants lorsqu’ils arrivent en bourse est leur souci de réputation. Avoir votre groupe coté est en soi réévaluation, mais c’est avant tout un excellent moyen de trouver des partenaires de qualité (les anglo-saxons sont particulièrement attentifs par exemple) et un moyen de mobilisation des ressources humaines qui n’est pas niée : par exemple, par le biais de « stocks-options », ces actions vendues aux salariés à un prix compétitif, une entreprise peut trouver un moyen de garder les personnes essentielles à sa gestion. C’est aussi un moyen de motiver les employés par l’incitation indirecte au bon fonctionnement de l’entreprise. Enfin, la présence boursière et la communication sont certainement l’une des formes de publicité les plus efficaces pour une jeune entreprise. La cotation représente également une véritable reconnaissance pour l’entreprise, un atout commercial indéniable. 6.2 — Différentes procédures d’introduction 6.2.1 — L’offre de prix ferme (FPO) Connue il y a quelque temps sous le nom d’O.P.V. (Public Offer of Sale), cette procédure est la plus utilisée par les banques d’introduction. Un prix de vente des titres est fixé, et ce n’est qu’à ce prix d’introduction que les bons de commande peuvent avoir lieu. Cette procédure a la particularité d’allouer les allocations de titres proportionnellement à la demande. Les commandes sont classées dans « Ordre A », qui font généralement référence à un maximum de 100 titres, et dans les « ordres B », qui regroupent le reste des titres demandés. Le but de cette classification est d’éviter que les commandes d’un petit nombre d’actions soient servies d’autant plus mal compte tenu du succès de l’introduction. A savoir : le taux de satisfaction des « ordonnances A » doit être d’au moins 0,8 % pour que la procédure d’introduction soit recevable. 6.2.2 — Offre à prix minimal (OPM) Ce type de procédure permet à la société d’entrée d’offrir des actions à un prix dit « minimum ». Tous les bons de commande à prix limité sont recevables à condition qu’ils ne soient pas trop éloignés du prix minimum (les commandes « au mieux » étant systématiquement annulées). Une fois le carnet de commandes terminé, le premier prix indiqué correspond à la limite inférieure de la dernière tranche de commandes servies. A savoir : cette procédure s’applique essentiellement pendant des périodes de temps. Le premier prix indiqué ne peut pas dépasser le prix de l’offre de plus de 50 %. 6.2.3 — Ouvert Offre de prix (PTOM) Cette procédure d’introduction en bourse consiste à offrir aux investisseurs une fourchette de prix sujette à modification de la part de l’émetteur à condition qu’ils aient notifié qu’ils se réservent le droit de le faire. Le prix final n’est alors fixé qu’après réception de toutes les commandes. Comme pour les offres à prix minimal, seules les commandes supérieures ou égales au prix final fixe sont signifiées. Dans le cadre de cette procédure, la souscription d’une partie des titres est réservée aux établissements institutionnels tels que les banques, les assureurs, etc. À savoir : les titres peuvent être distribués à la suite de l’offre soit uniformément, soit par des ordres préférentiels sur les montants les plus bas. 6.2.4 — Inscription directe La procédure est équivalente à celle du BP, sauf que les ordonnances stipulées « Au mieux » sont acceptées. Une autre différence est que la société émettrice d’actions les transfère à des intermédiaires financiers à un prix déterminé, qui sont alors obligés de mettre ces titres sur le marché. A savoir : la cotation directe n’est pas utilisée (principalement les entreprises entrant dans le Free Market), la différence entre le premier prix coté et le prix de l’offre est limitée à 10%. 6.2.5 — L’investissement garanti Il est destiné aux investisseurs institutionnels et n’est pas tenu de garantir l’équité de la distribution des titres. A savoir : le prix des actions au cours de cette procédure est supérieur ou égal au prix de l’OPF. 6.3 — Les bonnes questions à poser Jouer à une introduction peut être rémunérateur et augmenter considérablement les performances d’un portefeuille. Mais avant de partir en aventure, il est préférable de savoir où vous mettez les pieds et de connaître les pièges à éviter. Voici une liste des bonnes questions à poser avant de participer à un PAPE : Les introductions sont-elles en vogue ? Si c’est le cas, il est possible que l’introduction suit l’euphorie du moment. Mais nous devons nous méfier de l’effet de rareté : si les introductions sont trop nombreuses, les opérateurs préféreront les fichiers les plus robustes et laisseront les autres côté. A savoir : lorsque les marchés vont bien, les institutions ne hésiter à présenter des entreprises à des prix élevés. Quel marché l’entreprise entre-t-elle ? The Royal Way est l’introduction à First Market, le plus liquide et le plus connu. Le deuxième marché est destiné aux entreprises qui existent depuis au moins 3 ans, tandis que le nouveau marché est un marché « explosif » vers lequel les entreprises nouvellement créées se tournent pour financer leur croissance. A savoir : les entreprises arrivant sur le deuxième marché doivent réaliser au moins 100 millions de FRF de chiffre d’affaires annuel (15,25 millions d’euros). Qui présente l’entreprise ? Les banques et les sociétés boursières qui introduisent les sociétés sont responsables de l’investissement garanti. En conséquence, ces derniers sont les premiers à se servir eux-mêmes et que leurs clients les plus importants sont souvent avantagés. Si votre intermédiaire financier est l’un des initiateurs, c’est une autre raison de s’intéresser à l’introduction. A savoir : certaines institutions d’introduction ont leur réputation dans ce domaine. Quelles sont les conditions de l’offre ? L’OPF est la forme d’introduction « la plus juste », c’est-à-dire celle qui garantit qu’elle est servie proportionnellement à la demande. Participer à un BP signifie trouver « le bon prix » dans une fourchette souvent difficile à évaluer. Le risque est alors de surpayer ses titres. Quant à la rare citation directe, elle est réservée aux amateurs de sensations fortes… A savoir : il est préférable de laisser OPM et les citations directes se dérouler avant de « prendre des mesures ». Quel est le plan d’affaires ? Les entreprises de New Market doivent présenter un plan d’affaires solide en termes de croissance et de bénéfices. Mais trop souvent, le plan est mal évalué et intenable, soit en raison d’événements externes que l’entreprise avait clairement sous-estimés, soit d’une banque d’introduction peu scrupuleuse, qui avait artificiellement gonflé les prévisions de l’entreprise pour mieux le vendre. Les dirigeants ou les « familles fondatrices » restent-ils dans la capitale ? Parfois, les dirigeants d’une entreprise viennent à la bourse pour chercher un moyen de sortir du capital, vendant un une partie de leurs actions. Si tel est le cas, la méfiance doit être rigoureuse, peut-être parce que les dirigeants n’ont pas confiance et préfèrent « retirer leurs billes » immédiatement. Quels sont les multiples de capitalisation ? Un multiple de capitalisation trop élevé est souvent la base d’une déception lors d’une introduction. Souvent justifié pour les opérations dans des entreprises à fort potentiel de croissance, le multiple doit être modéré. Sinon, les investisseurs ne seront pas intéressés par le dossier, aussi bonne que soit la qualité de l’affaire. A savoir : assurez-vous de ne pas dépasser une PER de 20 fois, sauf pour une croissance et une visibilité exceptionnelles. L’environnement de la société est-il porteur ? Une introduction en bourse sur un secteur en pleine croissance est plus facile à vendre que dans un secteur où le taux de croissance est stagnant. Cependant, moins de cas médiatiques peuvent être tout aussi bons pour autant que la rentabilité soit au rendez-vous. Remarque : assurez-vous de ne pas payer trop vos titres sur des secteurs « à la mode ». La situation financière de l’entreprise est-elle saine ? Un point important à vérifier est que l’endettement de la société divisé par ses fonds propres doit être décent après une éventuelle augmentation de capital. Dans tous les autres cas, encore une fois, la suspicion parce qu’une situation financière explosive conduit souvent à des surprises très désagréables. A savoir : la dette peut être considérée comme décente lorsque la dette nette est égale à 50 % des fonds propres, sauf dans des circonstances exceptionnelles. La liquidité de la garantie est-elle assurée ? Souvent, les gestionnaires, afin de ne pas être trop dilués au sein d’une entreprise, se résignent à ne mettre au public que le minimum légal. Problème : Alors que les titres continuent d’affluer dans les jours qui suivent l’introduction, il n’en reste pas moins que peu de titres distribués correspondent nécessairement à un marché étroit. À savoir : les entreprises doivent mettre au moins 10 % du capital entre les mains du public lorsqu’elles sont introduites. Comment le capital est-il contrôlé ? Il se peut qu’un capital dispersé soit un mauvais signe : en effet, la présence dans le capital de nombreux grands actionnaires peut, dans certains cas, signifier le départ imminent de au moins l’un d’entre eux, ce qui ne manque pas de déclencher une chute des prix. A savoir : vérifier les conditions de la dernière augmentation de capital, il se peut qu’elle ait eu lieu à des conditions avantageuses. — Savoir attendre Quand une entreprise que vous possédez fait l’objet d’une transaction financière, de nombreux petits détenteurs, pressés de voir une valeur ajoutée, n’attendent pas de vendre leurs titres. C’est précisément le contraire. En conservant des actions jusqu’au dernier jour d’une opération, on se réserve le droit de bénéficier d’une contre-offre et d’augmenter ainsi sa valeur ajoutée. — Play raiders… Dans le cas où un titre fait l’objet d’une prise de contrôle, il peut être judicieux d’acheter la valeur ! En effet, la reprise vous garantit de pouvoir vendre vos titres jusqu’à une certaine date et à un prix fixe. En achetant une valeur faisant l’objet d’une transaction financière, vous prenez un risque très faible : la différence entre votre prix d’achat et le prix de la prise de contrôle et vous vous réservez la possibilité de bénéficier d’un éventuel à la vente aux enchères. En résumé, quelques pour cent à perdre et beaucoup plus à gagner. Attention, cependant, n’oubliez pas de noter la date de clôture de la prise de contrôle et revendez vos titres avant la fin de la transaction. — Vous ne vendez jamais au plus haut Il est bien connu, la Bourse est le temple des regrets. Vous vendez et la valeur augmente, vous achetez et il tombe derrière. Ne vous lamentez pas, d’une part il est inutile, et d’autre part, une valeur atteint son plus haut et le plus bas qu’une fois par an. Ceux qui achètent ou vendent dans les meilleures conditions ne sont donc pas très nombreux par définition… — Craignez le risque pays Une crise financière, en Asie ou en Amérique latine par exemple, peut créer des risques pour les entreprises situées dans le pays concerné. Ne jamais garder les positions exposées à un risque de dévaluation par exemple, même si elles sont des valeurs de qualité, vous serez toujours perdants dans un tel cas… — Savoir écouter le marché La Bourse est souvent une question de psychologie et d’anticipation. Lorsque tous les investisseurs sont positif alors l’augmentation est bientôt terminée et vice versa. L’histoire récente de la Bourse l’a montré à nouveau. Ainsi, au premier trimestre 2000, quand une société de technologie a annoncé une augmentation de capital, un facteur qui fait baisser traditionnellement les prix, elle a grandi en bourse ! La fin de la montée était proche, nous savons ce qui s’est passé par la suite. Alors ne vous laissez pas gagner par l’euphorie du collectif ni par la dépression des autres investisseurs… — Qui buvait boira se méfiera de la peste des entreprises qui ne gardent pas leurs prédictions. De temps en temps, un redressement des affaires causera des difficultés à une entreprise, de sorte qu’elle enverra un avertissement au marché sur ses résultats, qui sont négatifs à court terme mais qui ont le mérite d’être en bonne santé. Cependant, certains dirigeants ont l’habitude malheureuse de promettre des montagnes et des merveilles pour lever des fonds et augmenter leur cours boursier… Quelque temps plus tard, ils annoncent que leurs prévisions ne seront pas conservées, toujours avec de bonnes raisons. Nous devons fuir ces entreprises parce que dans la grande majorité des cas, vous passerez de la désillusion à la désillusion et vos pertes s’accumuleront. En bref, si une entreprise a trahi votre confiance, assurez-vous, à moins qu’il n’y ait un changement dans la gestion, qu’il va recommencer. — Méfiez-vous des rumeurs Avoir un bon conseil est le rêve de tout investisseur… Pourtant, les tuyaux vérifient rarement à la bourse. Alors, méfiez-vous parce que vous risquez d’être le dernier maillon de la chaîne, celui qui achète au plus haut et puis voit l’effondrement des prix : il est très probable que lorsque le tuyau arrive à vous, beaucoup de gens dans le monde sont dans le ont été informés avant vous. Ils ont acheté des titres moins chers et seront heureux de vous les vendre à un prix élevé. — Nous ne gagnons pas dans un marché baissier Vous prévoyez une baisse du marché mais vous ne voulez pas vendre de beaux titres dans votre portefeuille ? Assurez-vous que statistiquement vous vous repentirez. Parce qu’un marché baissier est caractérisé par un manque d’acheteurs : il y a personne pour acheter vos titres, même de bonnes valeurs. Au contraire, certains les vendent soit pour externaliser les gains en capital, soit pour payer des pertes. Il n’y a vraiment rien à gagner sur un marché baissier.— « Saucisse vos ordres » de Bourse Pour éviter de payer la taxe de change, il existe une méthode simple : diviser ses ordres importants en autant d’ordres que nécessaire, mais d’une valeur ne dépassant paspas5