Gestalt : la nouvelle méthode anti-stress

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Chapitre 1 : un programme, l’estime de soi est tout ce que

Selon l’auteur, l’estime de soi est d’être en mesure de

A lire en complément : iOffer : comment ça marche ?

  • dire ce que je pense
  • faire ce que je veux
  • insister quand je rencontre une difficulté
  • n’ ayez pas honte
  • rire si je reçois de la chambre
  • osez dire non ou je ne sais pas
  • savoir que je peux survivre à mes échecs
  • suivre mon chemin même si je suis seul
  • donne-moi le droit d’être heureux
  • se sentir digne d’être aimé
  • ours de ne plus être aimé
  • se sentir calme avec moi-même
  • dire que j’ai peur ou que je suis malheureux sans me sentir abaissé
  • aimer les autres sans les regarder ou les étouffer
  • Arrête de mettre de la pression sur moi
  • accepte-moi comme je suis
  • etc…

Plan de l'article

Chapitre 2 : Quelle est l’estime de soi est

Selon l’auteur

  • Ce que je pense de moi-même
  • Comment je me sens avec ces pensées
  • Ce que je fais de ma vie avec tout ça

Il se manifeste à travers le regard sur soi-même, nos émotions, nos comportements, nos pensées. Il est naturel et inséparable de la conscience de soi. En tant qu’animal social, nous sommes condamnés à vivre en groupe. C’est un tableau de bord qui nous informe sur nos interactions avec les autres.

A voir aussi : Le COVID et ses répercussions sur l’emploi en France

Les carburants de l’estime de soi proviennent de deux catégories :

  • Signes de reconnaissance sociale (affection, sympathie amour..)
  • Signes de notre performance (actions réussies…)

Sans estime de soi, notre personnalité resterait sous influence, l’estime de soi est l’outil de notre liberté et de notre autonomie psychologique. C’est notre valeur. Il nous protège des pressions et manipulations de deux grandes familles d’influence : l’influence de notre passé (surtout si c’était difficile), et l’influence de notre société (faire, acheter, comment être reconnu…)

Chapitre 3 : Qu’est-ce que la bonne estime de soi ? Les 6 dimensions de la bonne estime de soi

Selon l’auteur

1/hauteur ou faible estime de soi

Parler de toi-même positif, accepter les compliments, l’attitude à l’action, les attentes, les ambitions déterminera :

  • personnes avec une haute estime de lui-même fragile
  • personnes ayant une faible estime de soi

2/stabilité de l’estime de soi

L’estime de soi joue un rôle d’amortisseur face aux succès et aux échecs, elle permet une cohérence dans le comportement et la parole, quel que soit l’environnement.

3/harmonie : la polyculture est préférable à la monoculture.

Il est préférable d’investir plusieurs domaines de sa vie, d’éviter de se spécialiser (travail, amour, force physique…), de multiplier les intérêts, il permet de traverser plusieurs ancres différentes, et donc la capacité de ne pas sombrer dans l’amertume, ou la difficulté quand une zone de notre vie s’effondre.

4/Autonomie

L’estime de soi dépend de facteurs externes (p. ex. richesse…) ou de facteurs internes (valeurs personnelles), elle donne une autonomie vis-à-vis des pressions sociales à estimer par les autres (p. ex. succès social).

5/coût

Soit l’estime de soi à une énergie , elle peut, si elle est mal gérée, mener à la débauche de l’énergie pour protéger ou promouvoir l’estime de soi. Une estime de soi épargnante sera, par exemple, la capacité de se nourrir des critiques, plutôt que de les éviter.

6/placer au centre et l’importance des questions liées à l’estime de soi dans sa vie

Quelle importance attachons-nous à notre image, à l’opinion des autres : quels impacts nos propres blessures amoureuses, échecs sur notre état émotionnel, l’idée étant de leur donner moins d’espace et d’agir gratuitement sans chercher la reconnaissance des autres.

les avantages de l’estime de soi

La bonne estime de soi a un effet protecteur et d’auto-réparation : l’estime de soi facilite la résilience face aux difficultés, l’échec est normal et douloureux : c’est la façon dont il est digéré qui compte.

  • Il a également un effet positif sur la santé somatique : avoir une illusion positive de soi permet une bonne santé mentale
  • estime de

  • soi est une forme d’intelligence statique et dynamique :
    • statique : c’est un formulaire d’intelligence qui nous permet de comprendre où nous sommes.
    • dynamique : il nous permet de nous adapter et de trouver des solutions créatives Relation directe avec la thérapie gestalte : l’estime de soi positive permet un soi fluide et créatif

bonne estime de soi : c’est un idéal que l’on cherche à se rapprocher, si l’on le fait

voeux Chapitre 4 : La boiterie de l’estime de soi Selon l’auteur, la performance (le sens de l’efficacité personnelle) et la reconnaissance sociale (le fait que les autres le voient) sont à la fois nécessaires et inséparables : il faut se nourrir de soi-même et du regard des autres sur soi-même, mais faire attention à la façon dont on le fait.

Il est bon d’avoir des doutes sur vous-même, ainsi que la satisfaction personnelle, et de trouver un bon équilibre entre eux. Le pathologique est de faire l’un ou l’autre seulement.

La mauvaise nourriture passe par :

en observant les uns les autres : se concentrer sur ce qui ne va pas ou sur le lieu d’avoir une vision globale

  • se juger par un perfectionniste inaccessible
  • critères comparaison et utilisation abusive de ces comparaisons
  • en se concentrant sur le regard et le jugement des autres (et en imaginant les réponses des autres sans vraiment les écouter)
  • c’ est la déconnexion du réel qui a précédent

Les symptômes de la souffrance d’estime de soi

Les symptômes de la souffrance d’estime de soi sont normaux tant qu’ils restent occasionnels, le problème apparaît quand il devient fréquent, ou constant

  • auto-obsession (dans notre esprit)
  • tension interne (insécurité de sa conformité dans les relations sociales)
  • solitude (sentiment de dispute des autres, plus fragile, plus isolé…)
  • le sentiment de la trompie : est-ce que ce qui m’arrive je mérite vraiment, est-ce que je vais vivre à la hauteur ?
  • comportement inadéquat par rapport à nos intérêts : faire ce qui ne devrait pas être fait et le faire
  • la tendance à l’auto-aggravation quand ça va mal : lâcher prise, isoler, etc…
  • faire des choix de vie contraires à nos intérêts ou intuitions
  • difficulté à demander de l’aide
  • dépendance excessive à l’égard des normes sociales
  • prétendre être fort, faible ou indifférent : le faux moi
    • ( Relation directe avec la thérapie de la gestalte : le faux soi est aussi un concept de thérapie de la gestalte)
  • être conforme afin de ne pas être rejeté
  • la tentation du négativisme : ne voir que le mal, abaisser les autres, ne pas être seul pour être minable
  • problèmes de questionnement : trop ou pas du tout
  • nature excessive des émotions négatives : la honte, la colère, le ressentiment

Jusqu’ où les problèmes d’estime de soi peuvent-ils aller

ils facilitent la boiterie de l’âme et le bonheur, et aggravent d’autres symptômes psychiques

Chapitre 5 : « faible » ou « élevé et fragile » profils d’estime de soi Selon l’auteur, il y a une fragilité de l’estime de soi et des réflexes pour le défendre, la base est le sentiment de vulnérabilité de l’estime de soi, nous essayons de le protéger à tout prix

Comportement des personnes atteintes de « faible estime de soi » :

  • rechercher tout risque d’échec en reconnaissance de sa valeur
  • en action : n’agissez que soudainement sur
  • dans les relations : chercher l’acceptation à tout prix, hyperempathie qui fait oublier de se penser, forme d’aliénation, sentiment d’être vide et ennuyeux
  • choix de renonciation, d’évitement et de sous-positionnement, ne pas tomber inférieur à un est, toujours coller au peloton
  • construction et l’acceptation d’un sous moi : obtenir la tranquillité relative, ne pas déranger

Comportement des personnes ayant une « grande estime de soi fragile » :

Une grande estime de soi fragile cause de la souffrance, elle conduit à des comportements qui consistent en :

  • essayer de capturer l’attention à tout prix, pour lutter contre vos doutes : pour vous faire briller autant que possible, de maintenir un niveau élevé d’estime de soi est nécessaire pour éliminer les doutes, il peut aller jusqu’à dévaluer ou mépriser les autres.
  • forte intolérance aux échecs et remise en question, tenter de construire un « super moi » caractère social, qui protège la part de la personnalité cachée plus fragile
  • le « caractère » social créé » l’impose pour se protéger, de sorte que la proximité et l’intimité représentent un danger
  • investissement énergétique débauche est énorme, il crée de l’anxiété ou de la dépression en cas de soucis
  • Personnalités narcissiques : hypertrophie de l’estime de soi, la personne est convaincue qu’elle est supérieure aux autres et a droit à plus que les autres
  • hubris : inflation de l’auto
  • un autre est juste une affirmation ou un obstacle

Quelles sont les évolutions potentiellement problématiques de faible estime de soi et de personnalités fragiles de haute estime :

  1. un sentiment de fragilité personnelle réelle ou supposée
  2. ce sentiment rend inquiet (en cas d’anticipation) et vulnérable (à l’heure actuelle) aux attaques réelles ou supposées sur l’estime de soi
  3. réflexions qui conduisent à des stratégies inadéquates (erreurs pilotes et tentatives de solutions qui souvent aggraver le problème)
  4. conséquences à long terme sont des émotions d’inconfort chronique et jamais des succès sûrs

Cela bloque l’apprentissage, les évolutions, les auto-constructions, toute l’énergie est consacrée à l’autodéfense plutôt qu’à la croissance, et on sacrifie son développement à sa sécurité.

Relation directe avec la thérapie gestalte : l’énergie du soi est entièrement déployée vers un ajustement conservateur

Chapitre 6 : Développement durable de l’estime de soi Quels sont les éléments à connaître pour acquérir une bonne estime de soi ?

Selon l’auteur voici les éléments à savoir :

  1. Comprendre le passé ne suffit pas pour changer le présent
  2. Il ne suffit pas de comprendre qu’il est également nécessaire d’agir et de pratiquer les préceptes des changements
  3. Apprendre plus que la révélation : le changer est appris : en psychothérapie, le modèle du changement psychique par la conscience soudaine ou par la révélation de la mémoire effacée du passé, cela ne fonctionne guère, cette croyance continue en raison de son aspect romantique
  4. Changer n’est pas compliqué, c’est juste une course de fond
  5. Pouvons-nous nous débarrasser définitivement des problèmes d’estime de soi ? Est-il bon de toujours aller au fond des problèmes : y a-t-il un fond de choses ? il y a un risque de trébucher, en creusant le fond de notre âme, nous ne pouvons plus nous lever. Non, il s’agit de s’assurer que la vulnérabilité n’affecte plus la qualité de vie, de s’améliorer et de s’ouvrir au monde, de devenir soi-même mais mieux, un peu plus serein.
  6. Vous ne devenez pas virtuose du piano en un clic, vous ne devenez pas patineur en mettant des patins à glace : c’est la répétition de l’apprentissage qui nous fait arriver
  7. Acquérir une bonne estime de soi est aussi facile que d’apprendre le russe ou le violon, il faut du temps et des efforts, il est nécessaire d’apprendre le respect de soi :

Chapitre 7 : L’estime de soi commence par l’acceptation de soi à l’estime de soi

Selon l’auteur, en acceptant les doutes, les échecs et affecte, ces Les « faiblesses » nous poussent à progresser. Les sujets ayant une bonne estime de soi sont capables d’intégrer leurs imperfections.

Accepter de changer

Regarder les problèmes en face, dire qu’ils existent, c’est très difficile parce qu’il va à l’encontre de ce que la société de consommation nous commande, c’est une philosophie de vie générale et millénaire, accepter c’est essayer de comprendre.

Peut-on tout accepter ?

On peut accepter qu’un enfant est un enfant, mais encore l’éduquer et lui donner des limites. Accepter l’ignorance, les limites, passer à une acceptation de soi nuancée et flexible. L’idée est d’aller au respect de soi (j’ai de la valeur) et à un certain pragmatisme (quel est le point de la colère et de la tristesse envers ce qui ne va pas chez moi)

Bénéfice de l’acceptation de soi

Améliorer le bien-être émotionnel : William James : fondateur du concept d’estime de soi : on se sent cœur léger quand on a accepté son incompétence dans un domaine particulier de bonne foi, facilite le changement personnel : (paradoxe : on change mieux en s’acceptant) on change plus facilement dans une atmosphère de calme émotionnel

Lien vers la thérapie gestalte : la théorie paradoxale du changement

les inconvénients de la mauvaise estime de

soi

  • Dépression : incapacité à renoncer à des exigences excessives sur soi-même
  • Anxiété et phobie : difficulté à éviter la peur en nous : éviter les scénarios de catastrophe : c’est la principale source de chronisation de ces craintes.
  • Évitement : par exemple avec l’abus d’alcool : résultant de notre incapacité à accepter des aspects significatifs de la réalité et à rechercher cette capacité dans l’alcool (élixir d’acceptation)

Chapitre 8 : l’importance des microprojets S’accepter soi-même inutile de s’attaquer à d’énormes objectifs de petites choses faire l’affaire, prendre soin de soi et s’accepter pour finalement naître à soi-même

Chapitre 9 : Pratique de l’acceptation de soi Selon l’auteur et son orientation comportementale : mettre en place l’acceptation de soi dans sa vie quotidienne est une pratique de la vie

La douleur de l’estime de soi

  • Ils sont souvent liés à la non-acceptation de soi
    • quand vous vous entendez dire : Je ne réussirais jamais, cette pensée est souvent suivie d’un jugement sur soi-même (chagrin, colère, etc…) et il est courant d’avoir deux réactions automatiques
      • chasser ces pensées : malheureusement, il y a un effet de rebond : pensées réprimées resurfont surface avec force
      • ruminer : répétition de pensées ou d’images sombres
  • c’ est à ces moments de pensée automatique que nous devons agir

Situations à risque d’estime de soi

  • Situations dans lesquelles nous nous trouverons confrontés à nos propres limitations :
    • perdre à un jeu, ne réussissez pas un bricolage, se perdre dans une voiture…
    • Laissez-vous parler seulement si vous dites quelque chose d’intelligent…
    • être critiqué ou chambré (ne pas grimper ses points faibles)
  • Pourquoi ne pas nous accepter ? nous ne nous acceptons pas quand nous pensons qu’il y a un danger ce faisant

Pratique de l’acceptation de soi

5 pistes à travailler régulièrement

  1. rester conscient : prendre conscience de ce qui se passe en nous quand nous disons « NON, les choses ne vont pas comme je veux »
  2. dire OUI : pratique de reconnaître que les choses ne vont pas comme je le souhaite et de l’accepter, de ne pas essayer d’éviter, de nier ou de minimiser
  3. rester dans la situation actuelle : revenir au contexte de la situation et sortir de ses PAIRES (médiocrité) surmonter la peur de continuer à agir et à partager
  4. travailler pour accepter l’idée du pire : déployer les scripts complets de ses peurs, de quoi ai-je peur ? ne tremble plus face à ces virtualités : aide à la méditation pleine conscience
  5. Acceptez le passé aussi : travaillez sur les douleurs du passé tandis que nous travaillons sur les craintes du présent. Pour les personnes ayant une faible estime de soi si des souffrances très difficiles apparaissent, il peut être nécessaire de faire de la psychothérapie.

Acceptation de soi : ça marche

  • Il génère un émotionnel plus confortable l’impact que la répression
  • Technique : reconnaître l’échec de l’empêcher de déclencher un train de rumination négatif sur soi-même. On peut faire face à un échec de plusieurs façons
    • façon expérientielle : faites attention à ce qui se passe en nous au moment de l’échec (via méditation pleine conscience ou MBSR)
    • de façon évaluative ; penser aux causes des conséquences
    • la rumination évaluative produit beaucoup plus de détresse et de souffrance émotionnelle que la rumination expérientielle

l’ acceptation de soi est également utilisée dans le traitement des douleurs physiques chroniques : la révolte compréhensible contre ses souffrances aggrave ces dernières : l’acceptation est un outil non pas pour supprimer la souffrance mais pour limiter l’extension à toute la personne. La même chose vaut pour l’estime de soi

  • comment accepter de vrais problèmes ?
    • la méditation ne supprime pas la douleur physique ou morale, elle limite seulement leur emprise sur la personne qui souffre
    • l’ acceptation doit également concerner les sources de douleur de l’estime de soi – Ex : ne correspondent pas à la norme sociale : honte de soi, honte d’être sans statut
    • approche comportementale : même comment vous le faites, et voyez comment vous vous planifiez vous-même (travaillez sur vos croyances, considérez les situations futures et préparez-les)

Les risques pour l’acceptation de soi

  • Devenir complaisant envers soi-même : se comporter médiocre ne fait pas de nous des individus médiocres, mais savoir comment le reconnaître fait de nous des gens lucides (notion de limite du curseur et de responsabilité, nous permet de sortir du déni)
  • peur de devenir terne sans saveur de couleur : le gain de sérénité ne dépend pas de sa personnalité, il raie juste la personne de certaines de ses émotions qui pourraient être pathologiques
  • la crainte que tout le monde devienne le même, d’un univers formaté où chacun est paisible et serein.
  • ces croyances sont théoriques et proviennent de nos croyances culturelles. la psychothérapie ne modifie pas une personne de bas en bas, elle aide seulement à faire face à la traits de personnalité excessifs et les exigences internes qui nous causent des problèmes.

Le discernement dans l’acceptation de

soi

  • l’ acceptation de soi n’est pas faite au lieu de vivre, de se réjouir, de sauter de joie, de saisir, il vient en plus de cela : il ne s’agit pas d’accepter ou d’agir, mais d’accepter, puis d’agir
  • par la formation, nous faisons des efforts pour amener le changement dans le calme et le soin envers soi-même, pour vivre et changer dans un climat intérieur pacifique : pour le plaisir et non pour la violence ou la coercition

Chapitre 10 : Ne plus juger l’estime de

soi est en substance un jugement sous pression : jugement sur soi-même et jugement par ce que l’on imagine des yeux des autres, ce qui conduit à deux problèmes 1/nous nous jugeons au lieu de nous analyser et de nous comprendre nous-mêmes ce jugement est souvent trop sévère parce que l’échelle de valeur est toxique (trop élevée ou trop rigide) 2/ Critique interne ou « radio critique »

Constamment jugements négatifs et limitatifs et plus loin, nous croyons que ce comportement envers soi-même est bénéfique ! un bourreau qui prétend être juste et dur : il se fait passer pour information ce qui est empoisonnement. D’où vient-il ? en général de loin, intériorisé discours parental qu’ils nous ont tenus ou se sont tenus devant nous eux-mêmes, discours des enseignants des supérieurs, des membres de notre entourage… La toxicité du jugement sur soi-même quand elle émane de l’autocritique aveugle, nous empêche de profiter des expériences positives de la vie : tout succès est illusoire… Cela nous amène à plus de stress, de tension et moins d’estime de soi

C’ est une logique de perfectionnisme pathologique : il peut parfois aider à atteindre des objectifs limités, mais son coût émotionnel est très important : le stress affaiblit l’estime de soi

comment pratiquer une autocritique utile ?

Comment accueillir nos critiques internes ?

1 rappelez-vous que nous produisons nous-mêmes une grande partie de nos souffrances : reconnaître nos émotions et ne pas les fuir 2 faire la différence entre ce qui se passe et mon sentiment : le faits et mon interprétation 3 être prudent sur les conclusions hâtives de notre critique interne (retard) 4 reformuler ces auto-verbalisations différemment : ne niez pas les faits mais limitez à ce qui est réel 5 comprendre que les changements ne seront que lents

Toute auto-évaluation est colorée par une faible estime de soi, donc en diminuant l’évaluation ou en la rendant plus précise, les dommages qu’elle produit sont privés.(c’est – à – dire que nous sommes en action, nous n’évitons pas l’action)

Tout le paradoxe intéressant de cette philosophie utilisée par Christophe André : accueillir (laisser) s’accepter (se laisser soi-même) pour mieux se transformer par le désir de changer (agir) l’action passe d’abord par l’inaction

Chapitre 11 : Du murmure confus de nos âmes

Selon l’auteur, il faut apprendre à se parler pour sortir de la confusion. Nous pouvons aller voir un psychothérapeute et nous apprendre à parler à nous-mêmes mettre des mots et un sens sur notre construction intérieure. Nous pouvons aussi le faire Seul

  • ce qui peut nous aider
    • prendre rendez-vous avec vous-même :
      • Journal : cela crée une formation pour clarifier sa pensée, structurer l’expérience intime, prêter attention à la formulation en utilisant des mots positifs
      • méditation : au moins une fois par jour, ne rien faire, réfléchir, méditer, éviter d’éviter les distracteurs de la vie quotidienne, s’habituer à penser avec les yeux ouverts sur nos vies
      • parler positivement : le rôle de l’humeur mentale : cela influence l’estime de soi, c’est une forme de méthode Coué. Nous pouvons être endommagés par de petites phrases quotidiennes de notre environnement, le contraire est vrai aussi. NB : cela implique que je suis capable de reconnaître que je suis une bonne personne…
  • les limites du dialogue avec soi-même notre monologue intérieur doit être quelque chose de positif

Chapitre 12 : l’art du changement non violent Selon l’auteur, il est important de cesser de se blesser : auto-abus : coups de tête contre le mur, s’insulter, se critiquer soi-même Exces, se dévaluer, c’est se punir, comportement d’échec, auto-agression, impulsion suicidaire, tout n’est pas l’acceptation de soi violent. La punition n’apprend qu’une seule chose : éviter la punition (Skinner). Il ne résout rien et ne conduit qu’à la violence, mais à la violence : cela ne fonctionne pas

Alors, comment traiter ? le contraire de la violence est la douceur (pas la faiblesse)

Chapitre 13 : Complexes de combat

Selon l’auteur, un complexe est un accent douloureux et obsessionnel sur une partie de son corps ou de son esprit, l’insatisfaction envers le corps et l’esprit est un facteur très important dans la déstabilisation de l’estime de soi Les complexes d’infériorité proviennent de la comparaison avec les autres, ce qui rend une émerge une auto-insuffisance d’autre part, c’est la conviction que d’autres ne voient que lui, qui constitue le complexe

  • Que faire pour éviter
    • avec des complexes : ils ont aggravé par des attitudes de soumission et de résignation à l’égard des peurs véhiculées par l’insatisfaction de soi
    • obéir à son complexe est de se battre, au risque de sacrifier sa vie pour des complexes : sa liberté, son apparence, sa présence
  • ce qui fonctionne
    • un ensemble d’efforts peut les faire reculer
    • comprendre d’où viennent nos complexes dans notre histoire
    • observer les autres et même comment les mêmes défauts n’empêchent pas de vivre librement
    • parler avec les autres pour sortir de la honte et de l’isolement
    • écouter les opinions des autres quand ils vous donnent des opinions positives
    • lutte contre la paranoïa du complexe : pas d’autres ne sont pas toujours regarder cette
    • élargir le regard sur soi-même, se voir comme une personne globale
    • chirurgie esthétique guérit le complexe que si elle change le comportement
    • aller aux autres au lieu de se plier sur soi-même
  • la longue marche pour passer des complexes de maladies aux doutes bénins
    • il vaut mieux chercher à avoir que de simples doutes sur soi-même que l’on ne peut pas écouter, que d’avoir zéro défauts
  • comment sortir du bois ?
    • pour prendre le risque de la recherche et les jugements sur soi-même : elle prend le risque d’apparaître comme on est ne pas accepter le morceau de soi prétendument inadéquat l’élargissement du regard sur soi-même

Chapitre 14 : Protéger l’estime de soi contre les influences toxiques , la publicité et les pressions sociales Selon l’auteur, notre société actuelle ne favorise pas la bonne estime de soi par des pressions publicitaires et marketing

  1. Pression sur l’image du corps : dictature de l’apparence : être beau et mince jeune (flux accru d’images liées aux nouvelles technologies), si notre estime de nous est faible : cette confrontation avec les standards physiques du cinéma et des magazines (muscle, amincissement) renforce cette fragilité
  2. Pression pour le succès et le conformisme social : nous sommes entrés dans une opportunité de mobilité sociale (succès) dans laquelle on peut échouer…
  3. La publicité mensonge : il y a plus d’argent à gagner en suggérant aux gens de ne pas s’accepter comme ils sont

Conséquences de ces pressions sociales sur l’estime de soi : notre société fait une estime de soi élevée mais fragile

Chapitre 15 : Écouter le respect et l’affirmation Selon l’auteur : qu’est-ce que l’affirmation de soi : c’est exprimer ses émotions sans inhiber, tout en tenant compte de l’autre, on s’affirme par une éducation adaptée qui nous apprend à s’exprimer librement

l’ affirmation de soi ne devrait pas être un comportement seulement, mais une façon d’être dans le monde Il existe des techniques d’affirmation de soi, créées depuis les années 1960, l’affirmation de soi est contiguë à l’évolution de la société vers une mode moderne, démocratique et non démocratique. patriarcale, avant d’interagir selon son statut

On peut apprendre à s’affirmer, apprendre à faire arriver des choses intéressantes, cette méthode comportementale propose de se changer par le levier de l’affirmation de soi 1/ Il est nécessaire d’écouter les uns les autres : Arrêtez de refouler ses aspirations et besoins fondamentaux, qui semblent incompatibles avec nos besoins en matière sociale l’acceptation, sinon nous l’enterrons si profondément que nous finissons par nous oublier. Le déni de soi = le déni des émotions Nos rationalisations peuvent changer notre avis, mais pas nos émotions. Nos émotions ne renoncent jamais à être activées : quand vous ressentez des signes physiques de tension ou d’inconfort, si vous vous montrez à l’écoute de ces signaux : les accueillir signifie se respecter, ne pas les voir, renoncer à eux signifie être violent envers vous-même, cela signifie maintenir une image (e) inférieure à celle de la d’autres. S’affirmer pour se faire place et non contre les autres : acquérir peu à peu des attitudes réflexes, réaliser que cela est possible avec tous les interlocuteurs et qu’il crée de l’empathie

  • 3 familles cibles
    • matériau : obtenir ce que je veux
    • émotionnel : faites ce que ma voix intérieure me demande de faire
    • relationnel : s’affirmer en préservant le lien au fil du temps

2/ pour vous jeter dans l’eau : pratique régulière C’est la pratique qui permet d’apprendre, il n’est pas inné

Chapitre 16 : le courage d’être faible

Selon l’auteur le sentiment d’insuffisance personnelle : comment se transforme-t-il en douleur de ne pas être parfait ? Nous pensons que nous sommes acceptés si nous sommes parfaits ! Alfred Adler : le complexe de l’infériorité : l’être humain se sent inférieur : nous sommes dans la peur de la perte de l’estime des autres : donc du rejet social

La tentation coûteuse de « faire semblant » : l’un des principaux risques est le « sentiment d’imposture » et la peur d’être exposé et honteux Mentir pour protéger l’estime de soi : mentir est une mauvaise réponse à un vrai problème, il nous accoutume à ne pas faire face aux difficultés de l’existence et les avantages immédiats nous garantissent des ennuis pour l’avenir. Tout devient compliqué, précaire et coupable, la mythomanie devient accro au mensonge

Solution « négative » affirmation de soi le problème ne concerne pas nos faiblesses, mais notre capacité à les affirmer : montrer vos faiblesses : oser dire que je ne peux pas le faire, que je ne sais pas, que je peux me tromper : Pour assumer vos limites

C’ est bon pour l’estime de soi : il nous enseigne qu’il est possible de rester valorisé sans avoir à être parfait, attention ce déverrouillage doit être adapté à nos interlocuteurs

Chapitre 17 : Prendre soin de son moral

Selon l’auteur, voici ce qui relie l’estime de soi, l’humeur et les émotions les émotions influencent le regard sur soi-même. Les personnes ayant une mauvaise estime de soi ne savent pas comment remonter le moral. En cas de chute du moral : des pensées négatives se réveillent comme des contenants d’anxiété ou d’anxiété qui étaient jusque-là confinés et soudainement la chute du moral fait ouvrir les portes de ces conteneurs

Par exemple, le rejet social est une forme de mort sociale qui provoque l’angoisse de mort

neuropsychologie de l’estime de soi

le cortex préfrontal dorso médian vous permet de personnaliser les informations traitées un phénomène biologique peut être modifié par le traitement psychothérapeutique, ceux-ci sont fonctionnels perturbations et non lésions cérébrales

Utiliser les émotions pour servir l’estime de soi

Nos humeurs comme nos humeurs agissent comme une infusion : pas puissante mais active si nous les laissons imprégner notre psyché

Effort à réaliser

  1. observation régulière de nos humeurs : chronométrie affective : note sur un cahier ses humeurs et établir le lien avec mes pensées
  2. travailler sur ces contenus de pensées : travail cognitif : apprendre à ne plus confondre ses pensées avec la réalité
  3. pratique méditation
  4. l’ effort délibéré d’accueillir en soi des émotions positives légitimes ou sincères

Spinoza Barouck : apprendre à faire le bonheur

Chapitre 18 et 19 : Être votre meilleur ami Comment parvenir à une cohabitation pacifique avec soi-même

Selon l’auteur, la quête de l’admiration est une impasse pour l’estime de soi, cherchons à nous estimer et non à nous faire admirer Devrions-nous s’aimer ? bonne estime de soi est plus proche de l’amitié envers soi-même plutôt que de s’aimer soi-même, il s’agit de s’associer à soi-même : exigence, bienveillance, présence, tolérance, affection

Thérapie du meilleur ami : en CBT : que diriez-vous à un meilleur ami confronté à la même situation que vous

apprentissage auto-amical : si elle ne nous a pas été donnée par nos parents, il est appris

vivre avec les autres

la grande obsession pour l’estime de soi : c’est le rejet Nous devons apprendre à cultiver une autre façon de vivre le lien

Chapitre 20 : la douleur insupportable du rejet social Selon l’auteur : le rejet social peut prendre différentes formes : rupture romantique ; exclusion d’un gang, micro rejet social quotidien : racisme, humiliation, rejet par un groupe entier donne un terrible sentiment d’isolement

Perturbation liée au rejet

  • Agir avec les autres agressivement
  • vous isoler
  • Surinfection des expériences de rejet : paranoïa
  • liens existants endommagés avec des personnes proches
  • préjudice eux-mêmes (automutilation ou autodestruction alcool, boulimie…)
  • immobiliser son énergie psychique (zombification), le désengagement du monde réel.
  • états suicidaires, perte de maîtrise de soi

Faire face au rejet

  • rechercher systématiquement le lien social
  • accepter de se consacrer à des tâches quotidiennes
  • affiliation multiple : cultiver un réseau social large et varié (vous pouvez avoir de très bons amis intimes et avoir d’autres amis nombreux mais moins intimes)

Chapitre 21 : Lutter contre la peur du rejet et ses excès Selon l’auteur, le besoin de lien, d’appartenance et d’acceptation est fondamental pour l’être humain.

Si notre système de détection de rejet est hors de contrôle ou hypersensible, nous pouvons projeter le rejet partout et par erreur, la peur du jugement négatif nous fait nous éloigner des autres et « valider » l’expérience de rejet

Il y a une distorsion du raisonnement émotionnel, nos émotions deviennent des certitudes, ou des convictions qui peuvent conduire à un comportement qui va dans le sens de ce que nous craignons.

  • interpréter les comportements des autres (paranoïa)
  • pour sortir du chemin
  • effet de lumière ponctuelle : penser constamment que tout le monde nous regarde

Faire face à la peur du rejet : quelques stratégies

  • Connaître bien les situations de départ de notre anxiété d’évalaution
  • rappelez-vous que la majorité des autres pensent à
  • eux-mêmes éventuellement accepter d’être essayé
  • adopter des comportements sociaux proactifs (aller chez les gens), ne pas attendre que les autres viennent à moi (attendre et voir)

Chapitre 22 : La peur de l’indifférence et le désir de reconnaissance : Existe dans le regard des autres

Selon l’auteur : Que se passe-t-il en nous quand nous avons peur de ne pas compter pour les autres : le désir de reconnaissance Qu’est-ce que la reconnaissance : être considéré par les autres comme un être humain à part entière (être salué, être appelé par son nom ou son nom de famille) est discret mais très important manifestations pour le bien-être, leur absence est toxique, car il est rassurant de savoir que quelqu’un nous connaît. C’est une nécessité absolue pour un être humain d’avoir autour de lui un bon capital social (personnalité abandonnée : si je n’appelle pas les gens, personne ne m’appelle)

Le sentiment de reconnaissance confère un sentiment d’existence sociale, d’existence courte. Il est pour certains stratégiques d’être en détestation, ce qui est un lien et une validation, contrairement à l’indifférence

  • Reconnaissance de la conformité ou de la distinction : estime de soi obtenue par reconnaissance d’autrui
    • être comme les autres : c’est la recherche de la reconnaissance en étant comme les autres : garantir l’acceptation sociale : plus généralement rencontrée, surtout chez les personnes ayant une faible estime de soi
    • se différencier : rechercher la reconnaissance en étant différent des autres : affirmer sa différence et construire son identité : plus souvent rencontré dans les minorités et les personnes ayant une estime de soi fragile
  • Les risques et les erreurs de la recherche de la reconnaissance
  • pour Faible estime de soi : hyper conformité avec le risque d’aliénation pour une haute estime de soi fragile : rupture avec la masse, comportement risqué à accepter dans un groupe

Nous sommes tous confrontés au même risque d’erreur : c’est l’erreur de ne pas se sentir reconnu quand nous sommes dans la réalité, de ne pas donner de l’importance aux signes de reconnaissance que nous recevons, de confondre le désir de reconnaissance et le désir d’amour et de s’attendre à ce que le premier satisfasse le second

Solitude et sentiment de solitude

Se sentir seul est une source de troubles psychiques et corporels qui peuvent même entraîner des problèmes cardiaques la seule solitude qui vaut la peine est celle que vous choisissez et non celle que vous souffrez comment apprécier la solitude, dans un retrait du monde ? ceux qui ne choisissent pas il est une source de souffrance par rapport à nos personnalités animales

sociales Chapitre 23 : la quête de l’amour de l’affection, de l’amitié, de la sympathie, la recherche de l’estime de soi parmi les La quête de l’amour de l’affection, de l’amitié, de la sympathie et de la recherche de l’estime de soi entre autres

Selon l’auteur, il existe des formes de reconnaissance chaleureuse : sympathie, affection, amour, amitié : ils sont indispensables pour se développer, puis se sentir heureux et digne d’exister.

Tous ces liens font partie de notre besoin d’attachement et de sécurité : sans l’amour et l’attention des autres, nous ne survivrons pas, nous avons besoin de personnalités pour sentir que nous éveillons l’amour.

L’ auteur ici est à la théorie de l’attachement : Cette théorie a été officialisée par le psychiatre et psychanalyste John Bowlby après les travaux de Winnicott, Lorenz et Harlow.

jusqu’ où aller dans besoin d’être aimé ?

l’ abandon ou l’appétit hyper émotionnel : les gens réagissent très fortement au moindre geste de retraite ou de déviation de cette personne. Les abandonnés cherchent à chauffer les relations très rapidement (pour entrer dans une relation trop rapidement), et attendre que les autres fassent comme eux, comme s’il n’y avait que « nous ». En cas d’échec de cette stratégie : Les personnalités avec une faible estime de soi vont essayer d’acheter les autres pas leur gentillesse, mais ce n’est pas un libre choix…

Amour et estime de soi

L’ amour est-il bon pour l’estime de soi ? Les personnalités de faible estime de soi ont tendance à sous-estimer l’amour de leur partenaire sentimental, elles ont également tendance à ne pas utiliser leur couple pour se confier ou soutenir en cas de difficulté (difficulté d’un soutien sûr) parmi les personnalités à faible estime de soi, nous observons aussi leur désir de fusionner (personnalités dépendantes), au risque d’anesthésier sa propre identité, d’aliéner son couple, et d’exister seulement à travers l’autre.

un médecin « amant » pour l’estime de soi : l’une des vertus de l’amour avec l’estime de soi est que l’amour nous conduit à nous éloigner, à penser moins de soi-même et plus du couple, mais parfois il devient l’oubli de soi par obsession avec l’autre.

chapitre 24 : auto-présentation : quel visage offrir dans quelle mesure peut-on et devrait-on faire des efforts pour être bien perçu ?

  • Selon l’auteur, il existe des règles explicites et implicites qui régissent les interactions sociales. Il est important de les connaître et de savoir combien de pression ils exercent sur nous il y a plusieurs façons de ne pas être un esclave à elle
  • suivant ces règles peut conduire à se débarrasser de lui : être vous-même
    • adhérer à certaines règles de communication : mieux que la politesse : développer les compétences sociales, prendre sa place sans prendre toute la place
      • côté expressif : affirmation de soi
      • côté réceptif : écoute active de l’interlocuteur
  • En psychothérapie : faire des jeux de rôle pour développer cela, car il est appris : 5 conseils pour s’engager dans la communication
    • s’ engager et se donner dans la relation
    • poser des questions
    • ne craignez pas les silences
    • vraiment entrer dans l’échange que, au lieu de se regarder soi-même
    • rappelez-vous que c’est un échange

Avez-vous à présenter vous-même sur votre meilleur profil ? être modeste implique un grand capital de sympathie. À long terme, la sincérité est bénéfique car elle coûte moins cher que de faire semblant

Chapitre 25 : la peur du ridicule et la lutte contre la honte de l’amour de soi blesse les émotions de l’estime de soi qui souffre : les émotions de la conscience de soi

Honte, ridicule, embarras, embarras

Manifestation et conséquences de la honte et de la culpabilité nous nous sentons coupables de ce que nous avons fait mais on a honte de ce qu’on est

Ce sont des sentiments d’échec aux yeux des autres, décevoir les autres c’est le plus redoutable des émotions qui affaiblit l’estime de soi

  • Exercice pour lutter contre la honte Dans TCC : s’habituer à ressentir une honte sans être dévasté en nous mettant dans des situations ennuyeuses, nous formons même une honte d’intensité modérée pour voir ce qui se passe prendre le métro et annoncer les stations se rendre compte que l’on est beaucoup plus mal à l’aise avant que après : évitement réaliser que d’autres personnes prêter peu d’attention à nous réalisant que plus l’exercice est prolongé, la honte diminue et s’effondre ne jamais rester seul face à la honte : il est essentiel de rechercher le dialogue pour se concentrer

accepter imparfait est mieux que de ne pas accepter onesesomat tous

Chapitre 26 : mettre les relations sociales sur la bonne voie, se méfier du réflexe des comparaisons et refuser des concours inutiles Selon l’auteur, nous avons hérité des réflexes de primates vivant en groupe : vérifier ce qui fait et a d’autres : l’accès à la nourriture et le bon endroit

La comparaison sociale favorise la rumination sur soi-même, se retrouver dans l’échec et avoir des doutes sur soi-même. Nous comparons peut nous entraîner dans un jeu de compétition sociale ou nous allons essayer de gagner ou de ne pas perdre. constamment se baigner dans cette compétition sociale peut être toxique par sa présence mentale omniprésente et ne nous tire pas nécessairement vers le haut. Mais l’estime du soir préfère l’amour au pouvoir. L’acceptation de soi est plus favorable à l’amour de soi que la domination de

soi Apprentissage social : beaucoup de nos apprentissages se font en observant les autres (parents, amis, camarades…) Nous allons nous façonner : être comme, ou ne pas être comme (modèle ou anti-modèle)

  • Les personnes ayant une bonne estime de soi avaient souvent des modèles positifs : « promotion »
  • Les personnes ayant une faible estime de soi sont plus « axées sur la prévention » (les parents disent, « c’est comment ne pas être fait)

Chapitre 27 : envie et jalousie Les émotions du doute de soi et leurs remèdes

L’ apparition de l’envie ou de la jalousie, signe l’échec de l’estime de soi

  • l’ envie est le sentiment désagréable que nous ressentons sur ce qu’une autre personne a, que nous n’avons pas et que nous aimerions avoir
  • la jalousie est la peur de perdre quelque chose que nous avons déjà.

Pourquoi je me sens envie :

Se sentir impuissance pour obtenir ce que l’autre a, sans ce sentiment d’impuissance, je ne serai pas envieux, mais simplement motivé pour obtenir la même chose la connexion à l’estime de soi : vous enviez ce que vous n’avez pas, mais seulement si vous pensez que vous n’êtes pas en mesure de l’obtenir par vous-même. Nous devons faire beaucoup d’efforts pour nous libérer du poison de l’envie, comment pouvons-nous transformer l’envie en indifférence ou mieux en bienveillance ? il faut une formation : non pas réprimer l’envie, mais la transformer : au contraire, si nous réussissons à être stimulés en obtenant ce que nous faisons fait envie, nous sortons de l’impuissance, c’est une stimulation émulative.

l’ impasse de la jalousie

La jalousie est basée sur une conception erronée de ce qu’est le lien : vison archaïque et primitif du lien : aimer ce serait posséder, ou accepter la soumission à la possession de l’autre. Jalous ne savourent jamais leur bonheur, ils le regardent seulement. Ils craignent que leur qualité ne soit pas suffisante pour garder l’autre avec eux. La jalousie est un échec complet du lien avec l’autre et du lien avec soi-même : il y a plus d’amour de soi que d’amour

Psychothérapie : psychologie de l’attachement : attachement de style précaire : difficulté à se séparer (lâcher le soutien émotionnel) pour explorer le monde Une fois qu’ils ont lâché un objet d’amour, ils ne peuvent pas lâcher ou être abandonnés (attachés)

prendre soin de son estime de soi est la première étape pour en sortir

Chapitre 28 : ne plus se méfier des autres et de la confiance : les

avantages l’emportent sur les inconvénients Les sources de la confiance sont étroitement liées à notre passé (qualité du milieu familial) et aux facteurs présents. Personnalités avec une faible estime de soi j’ai confiance parce que l’autre est meilleur que moi (faiblesse ou dépendance) Personnalité fragile d’estime de soi : Je lui donne une chance parce que je me sens assez fort pour supporter la trahison

il y a des risques à faire ou à ne pas faire confiance

  • Ne faites pas confiance : consacrer beaucoup d’énergie à contrôler, surveiller, forcer constamment physiquement et psychiquement, certainement nous ne serons pas perdus, mais nous serons toujours fatigués
  • Confiance : faire le risque d’être battu : ok, mais il donne un réel qualité de vie

Mieux c’est la confiance : avoir la capacité de faire confiance aux autres non aveuglément, mais éclairée, la clé réside dans la flexibilité, selon le contexte, le curseur ne sera jamais le même. Il est important d’accepter que quelqu’un puisse me servir de médiateur, je fais confiance à la capacité de mon entourage de former leur propre opinion.

Chapitre 29 : Ne juge plus, les avantages d’accepter les autres

le mécanisme de « projection » attribuent aux autres ce qui nous appartient (mécanisme décrit par la psychanalyse). La tendance à juger gèle notre représentation sur le monde, sur lequel on projette une partie de soi que l’on ne veut pas regarder ou s’accepter. Comment sortir du mécanisme de projection et adopter une politique relationnelle active qui nous fait du bien

Soyez curieux des autres : ne les supportez pas, mais faites-leur parler de ce qui est important pour

eux Pratique de ne pas juger : l’effet d’étiquetage

Si nous avons rendu un jugement sur quelqu’un : notre vison de cette personne sera gelé. c’est un « biais d’exposition sélective » que nous sélectionnons dans notre environnement, ce qui confirme notre opinion

accepter de réviser notre jugement : accepter l’autre c’est s’accepter soi-même

Exercices d’empathie : écoute et observation empathique des autres nécessite une pratique régulière : 5 conseils

  1. passer de global à spécifique : qu’est-ce que j’aime et ne m’aime pas à propos de l’autre
  2. passer de la tentation du jugement de la personne à l’effort de ne décrire que son comportement (faits sans jugement)
  3. passer d’un point de vue permanent à un point de vue relationnel : cette personne est comme ça dans une telle situation
  4. passer du juge mental, il est « douloureux » : à comprendre et fonctionnel cette personne fonctionne comme ça parce qu’il le sert à quelque chose
  5. passer du ressentiment à la discussion : parler à ceux qui nous ennuyent pour affiner notre vision des autres et mieux les comprendre

Le but de l’approche empathique n’est pas de s’aimer à tout prix, mais pour nous faire du bien, pour éviter de fausses manœuvres et opinions erronées, pour apprendre progressivement à faire de même pour soi-même

Pourquoi ne pas juger les autres est bon pour l’estime de soi ? l’ouverture psychologique est corrélée avec l’estime de soi, elle nous permet d’être plus flexible et de nous adapter plus facilement

Aller au pardon ? cela signifie renoncer au jugement et punir, ce n’est pas oublier ; c’est réaccepter après une forte blessure, de sorte qu’il ne dépend plus de la souffrance générée par la relation. Le pardon n’est pas une esquive ou une démission, il doit être un choix. Le pardon aux autres facilite le pardon à soi-même et aide à s’accepter plus facilement. La capacité de pardon peut nécessiter l’aide d’un thérapeute, car le pardon exige de renoncer à la vengeance et au ressentiment. Le pardon doit être un libre choix, il n’implique pas nécessairement la réconciliation avec l’agresseur, mais favorisera une émergence émotionnelle relative en cas de contact avec l’agresseur. Nous pardonnez que ceux que nous aimons n’ont pas à porter notre fardeau de ressentiment et de ressentiment, et pour notre bien-être

. Acceptation, pardon et non-violence ne signifie pas renoncer à l’action ou à la justice, la non-violence est au cœur du processus de changement mondial

3 règles

  1. la non-violence est un acte de courage Pacifisme : c’est une résistance non-violente opposée au mal, ni soumission, ni résignation. oser dire calmement : Je ne peux pas accepter cela en me maîtrisant
  2. S’ attaquer aux idées, pas aux gens Les individus injustes ou violents sont eux-mêmes leurs propres victimes, ils sont esclaves de leur environnement, de leurs préjugés, de leur passé, ils peuvent être opposés mais sans violence en retour
  3. Toujours penser à la reconstruction après les conflits La paix est aussi nécessaire que le conflit. La non-violence permet à la paix d’exister

chapitre 30 : Bonté, gratitude admiration : le lien avec les autres renforce le lien avec soi-même la bonté est une intention bienveillante de vouloir le bien à d’autres :

  1. Il ne l’a pas demandé.
  2. Ne pas savoir s’il le méritait.
  3. Sans savoir qui il est
  4. C’ est un cadeau que nous offrons.

c’ est l’inverse de la neutralité bienveillante

Pour les personnes ayant une faible estime de soi : la gentillesse peut apparaître comme un défaut, mais en fait on ne devrait pas être ce genre, mais aussi capable de dire non Pour les personnes à haute estime de soi fragile : elles se sentent souvent menacées par les autres, ce qui déclenche la froideur envers les autres

. La générosité est la vertu du don : elle nous permet de cultiver l’indépendance de la matière, de donner ce que nous possédons plutôt que d’en être possédés. Pas besoin d’aller jusqu’au sacrifice : donner du crédit aux autres sans savoir s’ils en sont dignes est une façon de donner de la valeur aux autres, c’est le contraire de la mesquinerie : attendre que les autres donnent d’abord

La gratitude est de reconnaître le bien que nous devons aux autres et de nous réjouir de nous souvenir de ce que nous devons. Il augmente le sentiment d’appartenance à un groupe. autonomie dans le visage du matérialisme (lien égoïste entre soi et soi) Le besoin de valoriser son autonomie (je me suis fait seul) entravera la pratique de la gratitude et le lien avec les autres (ce qui favorise la bonne estime de soi)

Comment le pratiquer ?

Pensez à nos succès en termes de gratitude pour rester connecté à la chaîne humaine à laquelle nous leur devons Exercices :

  • Vous endormez tous les soirs avec une pensée de gratitude
  • Pratiquez l’étrange plaisir d’exprimer la gratitude

L’ admiration est ce sentiment agréable devant ce qui nous dépasse, vient en concurrence avec le problème de la « comparaison sociale ». Les sujets narcissiques ont le problème classique entre l’admiration et l’estime de soi : ils préfèrent admirer que aimer, quand ils sont déçus par quelqu’un qu’ils aiment avec admiration, la déception peut se transformer en malentendu, mépris admiration mature n’a pas besoin d’idéalisation, il ne doit pas être une soumission, ses avantages sont réels : il le rend possible de prendre des personnes positives comme modèle

. Conclusions : ne manquez jamais une occasion de se réjouir d’admirer, de ressentir des émotions positives

Les attitudes positives sont-elles naïves et encombrantes ou écologiques et intelligentes ?

3 familles d’arguments modérateurs vers cette culture de la psychologie positive

  1. la vie n’est pas si rose, quels sont ces sentiments la peine de faire face à la difficulté de la vie ? ces sentiments n’empêchent pas la dureté de la vie, mais ils nous permettent de faire face à l’adversité plus calmement et plus efficacement avec le temps
  2. . Ce sont des contraintes insidieuses qui se rétrécissent sur nous : les rétractations ne donnent que des conseils, et cela n’est valable que pour ceux qui veulent les adopter.
  3. C’ est une forme d’égoïsme déguisé : est-ce que les autres font ce qu’on attend d’eux de nous ? admirer par envie d’être admirable. Peut-être en partie, mais cela dépend de la façon dont ces attitudes sont utilisées et de ce qui est fait. Augmentez votre discernement, vous habituer à ne rien attendre en retour, mais en arrière-plan, il est aussi pour vous-même que vous le faites et il n’y a pas de honte de le faire, parce que cela peut changer le monde c’est comme l’écologie à l’échelle de la planète, chaque geste isolé (prendre votre vélo…) est insignifiant mais leur ajout à un effet.

Chapitre 31 : Poser différemment la question de l’estime de soi : trouver sa place au milieu des autres humains est un animal social : pas de bonne estime de soi sans une bonne relation avec les autres

Selon l’auteur, nous ne pouvons pas être bien si nous sommes en conflit avec les gens qui comptent pour nous, c’est pourquoi les conflits sont douloureux, le lien avec les autres est ce que nous avons le plus périssable

Pour finir le tout avec l’ego : Matthieu Ricard : sortir de la vision restrictive de l’EGO : erreur faite : notre identité ne serait faite que d’autonomie et de différenciation avec les autres, d’être dans la différence plus que dans l’appartenance. Si l’adhésion a étouffé nos ancêtres, notre race d’ego nous mange.

Cultiver notre estime de soi en renforçant notre recherche de

appartenance Si quelque chose de favorable arrive à un humain et le partage avec d’autres, les bénéfices sont plus durables et amplifiés. C’est de se réjouir du bonheur des autres, pourquoi est-il si difficile ? parce que nous préférons la concurrence, et la contagion des émotions négatives. Mais la recherche de l’harmonie est meilleure pour nous que celle de la suprématie, oeuvrer pour la circulation de l’estime de soi en valorisant et en encourageant les autres est la dimension sociale de l’estime de soi : si nous pensons NOUS, nous renforçons notre estime de soi. En quittant le modèle patriarcal et la domination des hommes, l’estime de soi change et de plus en plus liée à la qualité des liens sociaux

. Le concept de « capital social » est fondamental pour une bonne estime de soi

Notre plus grande richesse est nos relations, et surtout si elle est ouverte et émouvante (inverse du ghetto, secte…), il ne s’agit pas de renoncer à son individualité, mais plutôt de chercher un équilibre entre deux tendances : AFFIRMATION et AFFILIGATION => une plus grande estime de soi : simplement attacher pour trouver sa place

  • au lieu de se chercher soi-même, il s’agit de chercher sa place : le lieu, l’activité, les liens qui nous donnent le mieux le sentiment d’existence
  • n’ est pas plus que la recherche d’une identité, mais l’interaction avec son environnement
  • ne se concentre plus sur l’un ou l’autre et le contrôle de l’environnement, mais sur les interactions entre soi et l’environnement
  • trouver sa place permet de vivre de la cohérence et permet d’arrêter constamment de poser ses questions existentielles et identitaires

Être à votre place partout : l’un des plus hauts de l’estime de soi

Chapitre 32 : Narcisse Quel sens il y a peu à s’aimer les uns les autres si l’on n’est pas capable d’aimer les autres ?

chapitre 33 : Action et estime de soi, se déplacer pour s’estimer L’ action est l’oxygène de l’estime de soi

Nous sommes ce que nous faisons, pas seulement dans les hauteurs de l’esprit. Procrastination parmi les personnalités à faible estime de soi : nous craignons et repoussons l’action, pour se réveiller faible ou toucher nos limites ou nous sommes à la recherche de l’action comme seulement victorieux : obtenir l’admiration et la récompense

ACTION est avec le LIEN SOCIAL, l’autre grand aliment de l’estime de soi.

Tout être humain doit sentir que ses actions ont une influence sur son environnement et sur lui-même ; c’est fondamental. Contrôle de soi : capacité à reporter le besoin de récompense, capacité à s’engager dans la poursuite d’un objectif sans être immédiatement récompensé. Il est important quand nous sommes dans le doute, de ne pas abandonner de petits gestes de contrôles sur notre environnement (lavage de la vaisselle, éponge : petit changement d’estime de soi). Tout ce qui sape notre relation à l’action est potentiellement toxique. L’évitement n’apprend rien, elle ne nous renvoie qu’à nous-mêmes, elle sape l’estime de soi, seule la confrontation peut nous enseigner

Bénéfice de l’action sur la rumination, « un crétin qui marche plus loin qu’un intellectuel assis (M. Audiard) ». Mais si nous agissons sans retirer les comportements de nos actions, c’est aussi vrai que nous n’agissons pas

intelligence de l’action : penser est inutile si elle ne suit pas une action.

Chapitre 34 : Action et non pression Selon l’auteur, le bonheur est le résultat d’une action juste et paradoxalement, nous pouvons vivre nos performances comme une souffrance.

lorsque nous nous mettons en action, nous nous mettons aussi sous le regard des autres, il est donc essentiel de dire les règles d’une action sereine.

  • Multipliez les actions pour banaliser la peur de l’action, nous sommes ce que nous répétons tous les jours
    • il est préférable de faire de petits exercices pour faire face à la vie à savoir penser global et agir local
  • Les grands effets des petites décisions
    • le principe de Premack : Nous sommes sensibles à la dispersion et à la distraction : on peut se détourner facilement des tâches difficiles, et il est important de rester concentré sur les points qui sont importants pour nous
  • Action flexible : comment s’engager et comment arrêter
    • Il est important de pouvoir se débarrasser des actions qui ne sont pas bonnes pour nous : nous avons le droit d’avoir tort, d’être imparfait, d’abandonner, d’arrêter, de changer d’avis, de décevoir, c’est aussi d’admettre que nous avons des limites
  • L’ attrait du perfectionnisme : se protéger avec excellence ne fonctionne pas
    • le contrôle total nous prend la plupart du temps à l’épuisement. Il 90% du temps est un hypercontrôle qui nous conduit à l’impasse
  • Simplifiez-la
    • les Personnes ayant une faible estime de soi se livrent souvent à des taches compliquées, plutôt que des taches simples
  • L’ action en tant que but en soi
    • le mythe de Sisyphe : s’attacher simplement à agir pour l’action elle-même, il y a un lien inséparable entre l’action et l’humeur, quand dans tous les actes je suis absorbé dans mon action (MBSR)

chapitre 35 : écouter les retours de rétroaction est l’information que nous obtenons de notre

Obstacles à l’utilisation correcte de l’alimentation en retour :environnement

L’ auteur nous dit que les problèmes d’estime de soi peuvent rendre aveugle ou sourd (recherche de réassurance ou de flatterie pour éviter des informations désagréables) avec une tentation permanente de supposer que tout retour est inexact, ou douteux (positif ou négatif)

Comment tirer le meilleur parti de Feedback dans la vie quotidienne ? 4 règles

  • Écoutez-le.
  • Cherchez-le aussi souvent que possible
  • Ne le rejettez pas même si cela nous semble inapproprié
  • Ne punissez jamais quelqu’un de nous avoir donné son opinion sur nous

Nourrir et liberté

Pour l’auteur, le retour consiste à écouter avec lucidité ce que nous pensons de nous, il s’agit de ne pas avoir peu de mécontentement en osant écouter et comprendre pourquoi nous n’aimons pas, être ouvert c’est écouter et ne pas obéir, c’est trier et ne pas avaler tout sans mâcher

Chapitre 36 : Pouvons-nous nous débarrasser de la boîte de l’échec Pour surmonter l’intolérance à l’échec : diminuer l’échec ou augmenter la tolérance ? C’est souvent la honte qui est au cœur du problème

L’ auteur donne les conseils suivants, qui, je pense, sont très difficiles à atteindre si l’on est en détresse

stratégie pour faire face à cette

Autopsie de son échec, non pour ruminer, mais pour comprendre

1/Réfléchir immédiatement et activement ce qui s’est passé (pour éviter la rumination)

2/Essayez d’avoir un vison équilibré (mâcher pour préparer la digestion) et essayez de voir s’il y a aussi positif

3/Ne passez pas un temps infini à penser à l’échec, essayez d’apprendre des leçons pour l’avenir

4/Arrêter de ruminer, sinon reprendre le travail de la même manière

faire l’effort de nuance sa lecture de l’échec

il est rarement 100% échec, l’émotion pourrait nous amener à croire que l’echehc est complet : le rein n’est pas récupérable, global : que la honte et l’humiliation pourraient contaminer tous les domaines de notre vie : l’impression que tout le monde

sait vous devez connaître ces distorsions du jugement émotionnel et prendre soin d’elle

1/Ne restez pas seul et récupérez-vous le flux

2/améliorer la mémoire : parce que la mémoire est tragiquement sélective, il est nécessaire de guérir immédiatement la blessure de l’échec

3/ percevoir les échecs comme des étapes : ils participent à l’apprentissage de l’estime de soi, c’est une attitude très précieuse (qui peut en grande partie être conditionnée par l’attitude des parents pendant l’enfance)

4/ réévaluer régulièrement les conséquences de ces échecs passés, pour se rendre compte que ces conséquences sont moins que prévu

5/ faire de petits exercices dans lesquels on se met dans des situations d’échec

chapitre 37 autonomie vers les succès, les succès et les consécrations, jusqu’où aller dans l’indifférence ou la liberté

Comment devenir libre avec succès et échec

  • Il y a l’estime de soi externe : mon estime de soi dépend de succès en dehors de moi (estime de soi fragile)
  • Il y a l’estime de soi interne : mon l’estime de soi dépend de ma capacité psychologique qui a été appelée autrefois : la vertu

Ne faites pas dépendre notre satisfaction de soi de ses succès : ces dépendances conditionnelles sont friables et émotionnellement inconfortables

Le mythe toxique de se vaincre

l’ idéologie du rendement des années 80 est stupide et toxique. Bien que l’action soit un bon levier de bonne estime de soi : le succès en tant que seul idéal et l’action en tant que seule identité, est un très mauvais fondement de la vie. Vous pouvez manquer votre vie en fuyant dans l’action : il s’agit toujours de réagir, de ne pas agir

Hygiène du succès

On peut se permettre de décevoir pour ne pas devenir esclave de son image

On peut se réjouir de ses succès et de ses échecs et ne pas oublier que la vie est ailleurs, dans la rencontre, l’échange, l’action pour l’action

L’ estime de soi est construit sur des rêves brisés, pas les erreurs sont plus nombreuses que nos succès

Nous pouvons profiter de nos échecs sans nous estimer à l’excès. il n’y a pas plus de vérité révélée sur nous dans nos succès que dans nos échecs, si nous réussissons à remplir notre énergie positive et à revenir à notre présence dans le monde.

Chapitre 38 : Psychologie des regrets Selon l’auteur, le regret est commun dans les problèmes d’estime de soi

Nos échecs sont plus douloureux quand ils sont liés à l’action que l’inaction :

  • A court terme, nous avons tendance à regretter nos actions (mes regrets chaleureux) en émettant des émotions intenses (colère, honte, culpabilité…)
  • A long terme, nous avons tendance à regretter nos inactions (regrets mélancoliques) émotions plus discrètes et durables (mélancolie, tristesse, nostalgie…)

Lutter contre le mythe du bon choix

Faites confiance à la vie, faites des choix en écoutant votre cœur, tout ce que nous ferons sera bon. Pour lutter contre les regrets excessifs, nous devons nous libérer de la peur obsessionnelle de faire le mauvais choix. Il n’y a pas de bon choix, c’est nous qui avons le pouvoir de prendre nos décisions justes ou mal.

Le plus efficace n’est pas de renoncer à l’action, mais d’augmenter la tolérance à l’échec

Chapitre 39 : L’action qui nous change et change le monde

  • l’ action nous change, et nos yeux sur le monde changent
  • l’ action change les autres : l’effet d’aile papillon : changer l’un aide les autres à
  • changer action change société : ex Martin Luther roi on devient redoutable en faisant des efforts, ne s’appuyant pas sur sa communauté (universalité)
  • Agir en toute liberté : le philosophe Thoreau : un traité de désobéissance civile

Chapitre 41 : le silence de l’estime de soi Selon l’auteur : que se passe-t-il lorsque nous progressons dans l’estime de soi ? Le besoin d’estime de soi diminue progressivement, nous pensons de moins en moins à nous-mêmes et plus à ce que nous vivons. La bonne estime de soi est silencieuse

Comment ne pas s’enliser en soi ?

le moi qui nous rappelle est le moi qui va mal, il manisfeste de trois façons : la peur, la douleur et

erreur

  • Douleur : insatisfaction chronique et tristesse, rate, elle peut faire partie de nous, mais seulement si elle n’est pas constante et paralysante
  • La peur : nos peurs (échec, rejet social, ne pas être reconnu…) peuvent nous amener à être obsédés par nous-mêmes, forme d’hypocondrie de soi-même
  • L’ erreur : laissez-vous embarquer dans l’égoïsme, la fausse image de soi qui nous invite à nous prendre pour le centre du monde

Prendre soin de soi : le paradoxe : afin de pouvoir vous oublier et être moins obsédé par vous-même, vous devez d’abord mieux prendre soin de vous

  • Consacrez du temps à l’auto-réflexion qui diminue les ruminations
  • Agir pour que sa vie soit pleine d’autre chose que soi-même (s’intéresser aux autres, comment je les soutiens, que dois-je leur donner…

Il y a 6 composantes principales dans notre bien-être personnel (psychologie positive) liées à l’estime de soi

  • Avoir des objectifs dans l’existence
  • Avoir une maîtrise relative de l’environnement sonore
  • Avoir des relations positives avec les autres
  • Bénéficiez d’un minimum d’autonomie
  • Consacrez du temps au développement personnel
  • Accepter et estimer soi-même,

Chapitre 42 : Intensifier votre présence au moment

Intensifier votre présence au moment

Comportement et personnalité « auto-telique » (l’ensemble des activités auxquelles nous sommes engagés uniquement dans le but de le faire) absorption et plénitude

Comment contacter « flux » à travers la méditation

Notre société agit comme un changement permanent de conscience de soi, il y a aussi trop de réflexion : rationalisation permanente, surmentalisation de toujours penser, ce n’est pas une pratique spirituelle

Les avantages de la méditation par rapport aux problèmes d’estime de soi

  • Il facilite les capacités d’autorégulation psychologique, et améliore l’équilibre de l’équilibre émotionnel positif (favorable à l’estime de soi)
  • il facilite l’auto-concordance, un sens de la cohérence personnelle qui le rend facile de connecter les sentiments intérieurs et l’expression de soi
  • Il nous permet de pratiquer des attitudes de non-jugement et d’acceptation
  • C’ est une façon d’être dans le monde, le but de la méditation est aussi de densifier l’existence, de devenir une manière d’être, de gagner l’autonomie de nos distracteurs quotidiens
  • Pour s’habituer à faire une seule chose à la fois, même à ne rien faire

Chapitre 43 : Dépasser du sens donné à ce que l’on fait Donner un sens à sa vie est un facteur important de protection dans le trouble psychologique

Vivre lucidement, c’est chercher à comprendre le monde qui nous entoure, besoin d’une cohérence fondamentale dans l’être humain, mais attention à ne pas tomber dans le contraire : délire de sens, interpréter tout.

Chapitre 44 Humilité : Jusqu’où alléger l’

humilité et ses liens avec l’estime de soi

  • L’ humilité est l’essence de la bonne estime de soi : elle nous permet de ne pas dépendre de son image pour aller de l’avant avec un visage ouvert, sortir de la concurrence en limitant la tendance au jugement, il facilite l’ouverture aux nouvelles idées, la réceptivité à nourrir, l’intérêt pour tout ce qui n’est pas soi
  • Il préserve l’intérêt personnel à un niveau relativement bas et silencieux, sauf lorsque la situation l’exige
  • Il facilite l’action parce qu’il ne provoque pas la peur de l’échec, et ne pousse pas à vouloir briller
  • Elle est une Facilitatrice probable de la Spiritualité : Faciliter l’acceptation et la recherche d’un lien avec tout ce qui nous dépasse et qui est plus grand que nous.
  • C’ est aussi un facteur de lien social : nous ouvrir à la conscience universelle de la proximité et de la fraternité de tout être humain avec les autres êtres humains

Vrai et fausse humilité

  • On peut le feigner… parce qu’il s’agit d’une valeur sociale moderne et socialement appréciée
  • ce n’est pas un cadeau, il faut travailler

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