Aucune statistique nationale ne prévoit la gratuité automatique de la carte grise selon l’âge du véhicule. Pourtant, sur certains territoires, des allègements existent pour les conducteurs avisés et les modèles qui ont pris de la bouteille. La plupart des régions conservent encore une ristourne sur le tarif pour les véhicules dépassant les 10 ans d’âge, mais impossible de s’y retrouver sans examiner à la loupe les modalités propres à chaque département. Les inégalités territoriales persistent et les conditions varient selon les modèles.
Pour profiter d’un tarif amoindri, voire supprimer la note, il faut généralement remplir des critères bien précis. Les décisions récentes des assemblées régionales rendent indispensable un passage par les textes locaux avant toute démarche. Impossible de se fier à une règle universelle : chaque situation appelle une vérification minutieuse.
Carte grise pour les véhicules de plus de 10 ans : ce qu’il faut savoir en 2025
Quand on attaque la question du prix carte grise pour une voiture ayant déjà du vécu, les écarts territoriaux deviennent évidents. En 2025, les règles s’ajustent sans cesse et le paysage français ressemble à une mosaïque où le montant à payer pour un véhicule de plus de 10 ans varie largement d’une région à l’autre. En principe, une grande partie des régions affichent une réduction de 50 % sur la taxe régionale lors de l’immatriculation des véhicules franchissant leur dixième anniversaire. L’intention : alléger le coût carte grise pour les propriétaires de modèles à puissance fiscale modeste ou à la valeur nettement dépréciée. Mais l’harmonisation n’est toujours pas au rendez-vous.
Le nerf de la guerre, c’est le prix cheval fiscal. Fixé chaque année par chaque conseil régional, il détermine la somme finale à débourser. Certaines régions, comme l’Île-de-France, n’accordent absolument aucune exonération aux véhicules “anciens”. À l’opposé, la Bretagne, la Corse ou l’Occitanie maintiennent ce demi-tarif année après année, malgré la hausse régulière du prix cheval. Face à cette disparité, tout conducteur gagne à vérifier avec précision le barème en vigueur dans sa région avant de se lancer dans une démarche d’immatriculation.
Quant au malus écologique, il n’entre généralement pas en jeu pour les modèles déjà bien installés sur nos routes, à quelques exceptions près (première mise en circulation récente ou importation). En 2025, chaque dossier s’examine à la loupe via le certificat d’immatriculation et l’historique de la voiture. Les voitures de collection, elles, évoluent sous un régime à part, avec des conditions et des tarifs particuliers pour leur certificat d’immatriculation.
Pour ne pas vous perdre, voici les bonnes pratiques à garder en tête :
- Vérifiez le montant exact de la taxe régionale carte grise directement auprès de votre conseil régional.
- Consultez attentivement les critères d’âge et de catégorie pour savoir si une réduction ou une exonération est envisageable.
À partir de quel âge un véhicule bénéficie-t-il d’un tarif réduit ou d’une exonération ?
On entend souvent que passé dix ans, le tarif carte grise baisse automatiquement. Sur le terrain, les choses se compliquent : chaque région garde la main sur ses choix. Le cap des dix ans n’offre aucune garantie systématique. Dans la plupart des régions, cette fameuse réduction de taxe régionale de 50 % s’applique lors de l’immatriculation d’un véhicule d’occasion ayant dépassé cette échéance. Mais cette faveur dépend essentiellement de la politique budgétaire locale.
Dans d’autres zones, le privilège de la gratuité ne concerne que les véhicules de collection. Ceux-ci dépassent les trente ans et portent la mention correspondante sur leur certificat d’immatriculation. Dans ce cas, la carte grise pour véhicule de collection s’obtient sans taxation régionale, à condition de rassembler toutes les pièces demandées. Pour les utilitaires ou les véhicules à usage strictement professionnel, ces avantages s’évaporent quasiment toujours.
Pour vous aider, voici une synthèse selon les différents profils rencontrés :
- Moitié prix pour les véhicules de plus de 10 ans, lorsque la région le permet.
- Exonération totale réservée aux véhicules de collection, sous condition de remplir tous les critères.
En réalité, la carte grise gratuite reste marginale, cantonnée aux propriétaires de voitures très anciennes ou de collection. Pour tous les autres, c’est la politique locale qui fixe la note finale. Un passage par le site de votre conseil régional permettra de vérifier ce qui s’applique à votre situation.
Exonérations possibles : conditions, régions concernées et cas particuliers
La taxe régionale constitue la part la plus lourde du calcul du prix d’une carte grise. Quelques régions choisissent toutefois de la diminuer, voire de la supprimer, pour des types de véhicules ou certains usagers. En 2025, la carte des avantages reste très éclatée.
Quelques territoires sortent du lot : Hauts-de-France, Centre-Val de Loire et Bourgogne-Franche-Comté appliquent une exonération totale à l’achat d’une voiture propre, neuve ou d’occasion (électrique, hydrogène ou hybride rechargeable, selon la définition retenue localement). Pour les autres véhicules, y compris ceux qui affichent plus de dix ans, le niveau de réduction ou de suppression de taxe dépend des choix de chaque administration régionale.
D’autres critères d’exonération entrent parfois en jeu, au-delà de la question de l’énergie : certains territoires proposent une réduction de 50 % pour les véhicules anciens, d’autres misent sur la gratuité en faveur des personnes lourdement handicapées ou d’associations à but non lucratif. Quant aux modèles de collection, ils conservent une fiscalité particulière, souvent bien plus clémente que celle des véhicules standard.
Pour s’y retrouver, voici les paramètres susceptibles de changer la donne :
- Le profil du demandeur : particulier, professionnel ou association, chaque statut peut jouer sur le coût carte grise.
- Les caractéristiques du véhicule : ancienneté, type de motorisation, statut « collection », sont des critères déterminants pour une exonération de taxe régionale.
Avant toute démarche de carte grise en ligne, un tour d’horizon de la réglementation de votre région s’impose. Impossible d’improviser quand il s’agit de fiscalité automobile.
Quelles démarches effectuer pour profiter d’une carte grise à coût réduit ?
Pour demander une carte grise à tarif réduit, mieux vaut commencer par vérifier l’âge du véhicule et la politique tarifaire pratiquée chez vous. Une grande majorité de régions accorde une réduction de 50 % sur la taxe régionale pour les véhicules ayant dépassé dix ans. Parfois, la gratuité va même plus loin et s’ouvre à certains véhicules propres. La procédure reste identique, seul le montant à payer diffère.
La liste des documents nécessaires ne change pas : pièce d’identité, justificatif de domicile, certificat de cession, ancien certificat d’immatriculation et, pour les véhicules concernés, contrôle technique en cours de validité. Toute la démarche s’effectue en ligne, via la plateforme dédiée. Plus besoin de patienter dans les couloirs de la préfecture : tout se fait désormais à distance.
Selon les situations, quelques précisions s’imposent :
- Pour un changement d’adresse ou une modification d’état civil, seules les taxes fixes ou les frais de gestion s’appliquent.
- En cas de duplicata dû à une perte ou un vol, la région applique ses propres règles tarifaires.
Les voitures de collection nécessitent un dossier un peu particulier : une attestation fournie par le constructeur ou la Fédération française des véhicules d’époque doit être jointe à la demande. Certaines régions exigent des justificatifs complémentaires prouvant l’âge ou la nature d’utilisation du véhicule.
Dès que la demande de certificat d’immatriculation est déposée, le système calcule automatiquement le prix carte grise en intégrant la puissance administrative, la région d’immatriculation et l’année du véhicule. Un simulateur officiel en ligne permet aussi d’évaluer rapidement le coût carte grise correspondant à chacun.
En France, décrocher une carte grise gratuite relève d’une géographie mouvante, d’arbitrages locaux et parfois d’un véritable tour de passe-passe administratif. Demain, les régions s’aligneront-elles enfin ou choisiront-elles de cultiver leur singularité fiscale ? Les conducteurs, eux, restent suspendus à ces lignes budgétaires.

